Île-de-France Nature : acteur clé dans la reconstruction de Notre-Dame de Paris
La réouverture de Notre-Dame de Paris n’a jamais été aussi proche, cinq ans après l’incendie dévastateur qui a bouleversé le monde entier en d’avril 2019. Le week-end des 7 et 8 décembre 2024 marque donc un moment historique, puisque la cathédrale rouvrira ses portes au public en arborant son plus bel apparat après plusieurs années de restauration minutieuse. Au cœur de cet événement, la Région Île-de-France et son agence Île-de-France Nature ont joué un rôle clé, mobilisant des ressources financières et naturelles exceptionnelles pour contribuer à la renaissance de ce joyau patrimonial. Retour sur un engagement durable et symbolique, où le patrimoine naturel francilien est venu au chevet du patrimoine culturel.
60 chênes franciliens à la destinée singulière
Le 15 avril 2019, au lendemain du terrible incendie ayant ravagé la cathédrale Notre-Dame, Valérie PÉCRESSE, présidente de la Région Île-de-France, annonçait une contribution immédiate de 10 millions d’euros pour la restauration de cet édifice mondialement reconnu, si cher aux Franciliens.
En complément de cet engagement financier important, le Conseil d’administration de l’Agence des espaces verts, devenue depuis Île-de-France Nature, avait entériné le don en nature de 60 chênes issus des forêts régionales, en particulier celle de Ferrières (Seine-et-Marne), pour participer à la reconstruction de la « forêt » de Notre Dame, cette charpente vieille de 850 ans dévastée par l’incendie.
Des spécimens parfaits, pour certains bicentenaires, mesurant jusqu’à 35 mètres de haut et 110 cm de diamètre et répondant aux critères très stricts fournis par l’établissement public « Rebâtir Notre-Dame de Paris ». Leur abattage était programmé dans le plan de gestion de cette forêt, afin de favoriser sa régénération naturelle.
Cette contribution représente une part majeure des dons provenant des collectivités pour ce chantier historique et souligne l’exemplarité de la gestion pratiquée par Île-de-France Nature. L’Agence mène en effet, depuis plus de 40 ans, une gestion durable des forêts régionales, conforme à la Stratégie régionale pour la Forêt et le Bois, tout en apportant son expertise dans l’articulation des fonctions sociales, écologiques et économiques des forêts péri-urbaines.
Des savoir-faire d’exception au service d’un projet unique
La mobilisation des 60 grumes a nécessité une coordination minutieuse entre différents artisans et corps de métier (forestiers, éhouppeurs, bûcherons, débardeurs…) à la pointe de leur savoir-faire. Une fois sélectionnés, ces arbres ont été confiés aux compagnons charpentiers, véritables gardiens des techniques traditionnelles.
Sophie DESCHIENS, Présidente d’Île-de-France Nature : « Je salue la décision prise par le Conseil d’administration de l’époque, à la demande de Valérie PÉCRESSE, de faire don de ces 60 chênes. Île-de-France Nature a ainsi contribué à la renaissance de Notre-Dame de Paris, tout en démontrant l’importance de la gestion durable des espaces naturels régionaux et d’une sylviculture respectueuse des écosystèmes. Nous sommes fiers que ces bois franciliens participent à la restauration de la charpente et de la flèche de Notre-Dame. Ils sont les témoins d’un dialogue harmonieux entre le patrimoine naturel et le patrimoine culturel et participent à la transmission de ce patrimoine aux générations futures. Tout un symbole ! »
Le sentier pédagogique comme un hommage durable
Pour valoriser cette mobilisation, un sentier pédagogique Notre-Dame verra le jour en 2025 en forêt régionale de Ferrières. Ce parcours de 2,5 km, au cœur d’un massif forestier emblématique de plus de 3000 hectares, permettra notamment aux visiteurs de découvrir l’aventure et la destinée incroyable des chênes qui ont servi à la reconstruction de la charpente de la cathédrale. Mais il permettra également d’expliquer les pratiques de sylviculture durable mises en œuvre par Île-de-France Nature et, au-delà, de mettre en lumière la longue histoire qui lie les hommes et la forêt.
En associant ses ressources naturelles, ses savoir-faire et son soutien financier, la Région Île-de-France et son Agence Île-de-France Nature auront eu l’honneur d’être des acteurs essentiels dans la renaissance de Notre-Dame de Paris, symbole universel du patrimoine et de l’Histoire.
La Région Île-de-France acquiert les 110 hectares du Bois du Piple (94) en vue de son ouverture au public
La Région Île-de-France renforce encore son engagement en faveur de la préservation des espaces naturels avec l’acquisition du Bois du Piple, situé sur les communes de Sucy-en-Brie et Boissy-Saint-Léger, pour un montant de 2,35 millions d’euros. Cet espace naturel de 110 hectares – l’équivalent de 160 terrains de football – est stratégique pour la préservation de la biodiversité et le renforcement des continuités écologiques régionales. L’une des dernières grandes forêts privées du Val-de-Marne, fermée au public jusque-là, va ainsi devenir dès 2026, un nouvel espace de nature et de loisirs accessible aux Franciliens et géré par Île-de-France Nature.
Une avancée déterminante dans la réalisation du Plan vert de la Région Île-de-France
Cette acquisition s’inscrit dans les objectifs du Plan vert de la Région Île-de-France qui visent à rendre accessibles 1 500 hectares de nature supplémentaires d’ici 2030 et qui a déjà permis d’offrir près de 1 000 hectares d’espaces verts et boisés ouverts au public depuis 2017. Le Bois du Piple renforcera la trame verte régionale et consolidera les continuités écologiques entre les espaces naturels de l’Est parisien, au sein du Périmètre régional d’intervention foncière (PRIF) de Grosbois. Qualifié d’« espace vert d’intérêt régional » dans le Schéma directeur environnemental de la Région Île-de-France (SDRIF-e), il est l’une des toutes premières applications concrètes de ce nouveau Schéma directeur en faveur de l’environnement.
Un projet au cœur de la politique régionale en faveur de l‘accessibilité des espaces naturels
Situé à 400 mètres à peine de la gare RER A de Boissy-Saint-Léger et à proximité directe d’un lycée, le Bois du Piple est desservi par plusieurs lignes de bus, le rendant facilement accessible. En moins de 15 minutes de trajet, cet espace de nature cerné par l’urbanisation et offrant un magnifique belvédère sur l’agglomération parisienne profitera aux 300 000 habitants des communes voisines carencées en espaces verts accessibles, telles que Bonneuil-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Saint-Maur-des-Fossés et Créteil.
Un engagement fort au bénéfice d’une biodiversité remarquable
Île-de-France Nature sera le gestionnaire de ce nouvel espace naturel régional, pour le compte de la Région Île-de-France. L’Agence s’engage à préserver la vocation naturelle du Bois du Piple, classé comme Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) et à assurer la sauvegarde des boisements, de la prairie et des zones humides. Cette diversité de milieux abrite en effet de nombreuses espèces animales et végétales, dont 12 sont protégées à l’échelle régionale. Ainsi, cette acquisition signe la préservation, sur le long terme, d’une biodiversité remarquable à l’échelle de la métropole parisienne.
Une acquisition rendue possible grâce au partenariat avec les collectivités
Dans le cadre de la prise de possession du site, Île-de-France Nature procédera à la mise en sécurité et à l’aménagement paysager du Bois du Piple pour un montant de l’ordre de 500 000 euros, correspondant à la création de cheminements, l’aménagement des entrées, la signalétique, la gestion écologique, la restauration et l’entretien des ouvrages hydrauliques et des mares ainsi que la rénovation du patrimoine bâti. Les communes de situation partenaires, Boissy-Saint-Léger et Sucy-en-Brie (94), prendront en charge les frais d’entretien et de surveillance du domaine à hauteur de 50 000 euros par an.
Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France : « Après l’acquisition du Bois Saint-Martin, celle du Bois du Piple est la manifestation concrète de notre engagement fort et renouvelé en faveur d’une écologie au bénéfice direct des Franciliens. Ce bois sera, pour ses 300 000 riverains de petite couronne, un espace de nature améliorant nettement leur qualité de vie, et un abri en temps de canicules. Nous en ferons également un refuge plus durable pour notre biodiversité. »
Sophie Deschiens, Présidente d’Île-de-France Nature : « Avec l’acquisition de ce nouvel espace naturel régional, nous restaurons l’équilibre entre la ville et la nature. Sa grande accessibilité et la magnifique vue qu’il offre représenteront un atout majeur pour de nombreux Franciliens. Ce joyau naturel vient renforcer la trame verte régionale et le développement des corridors écologiques au profit de la faune et de la flore. »
Concours « Arbre de l’année » 2024 : L’Orme Lisse de Crouy-sur-Ourcq (77) élu plus bel arbre francilien
A partir du 8 novembre jusqu’au 20 décembre 2024, soutenez-le parmi les 14 élus dans les régions de Métropole et d’Outre-mer pour le «Prix du public » de l’«Arbre de l’année 2024 »en votant ici !
À l’initiative d’Île-de-France Nature, le jury francilien a sélectionné l’arbre emblématique qui représentera l’Île-de-France au concours national de « l’Arbre de l’Année ». Île-de-France Nature, Terre Sauvage, l’ONF, l’association A.R.B.R.E.S. et la LPO ont évalué les nombreuses candidatures selon les qualités naturalistes, esthétiques, historiques et culturelles des arbres en lice.
Cette année, c’est un Orme lisse enraciné à Crouy-sur-Ourcq (Seine-et-Marne), et rescapé d’une l’extinction massive de son espèce, qui a séduit le jury par sa longévité et sa résilience. Rare survivant et témoin vivant d’une histoire locale riche, il représentera notre région Île-de-France pour viser la cime du concours national.
JM.Lenoir – Terre Sauvage
Un résistant de l’histoire naturelle
Ce puissant Orme lisse a résisté à la graphiose, une maladie mortelle qui a décimé presque tous ses congénères en France depuis les années 1970. Alors qu’il n’en reste plus que quelques-uns, celui-ci fait figure d’exception. Il est classé « arbre remarquable rescapé » par le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de Seine-et-Marne.
L’élection de cet arbre symbolise à la fois la résilience et la vulnérabilité des végétaux face aux défis environnementaux et à la propagation de maladies, exacerbées par le changement climatique.
JM.Lenoir – Terre Sauvage
Un gardien du patrimoine local
D’un impressionnant diamètre de 3,80 mètres et d’une hauteur de plus de 25 mètres, l’Orme lisse de Crouy-sur-Ourcq se dresse fièrement, depuis 100 ans, en bordure du GR11 sur la route de Montigny, entre la gare SNCF, le Donjon du Houssoy et le marais de Négando. Un cadre qui témoigne de la richesse du patrimoine naturel et historique de la Basse Vallée de l’Ourcq.
Ce spécimen exceptionnellement bien développé, au tronc droit et robuste, marqué de veinures colorées allant du brun au rouge, supporte un houppier parfaitement équilibré et un feuillage éclatant. Il témoigne également de l’engagement des habitants et de l’Association de Sauvegarde de la Basse Vallée de l’Ourcq, qui veillent à sa protection et à sa mise en valeur.
En reconnaissance de la qualité des candidatures reçues, notre jury a également décerné un prix « Coup de cœur » au majestueux Cèdre du Liban qui borde la Nationale 3 à Livry-Gargan (93). Ce conifère imposant se caractérise par son port pyramidal et son feuillage en plateaux. Cet arbre, planté au XVIIIème siècle, enracine une histoire remarquable que la municipalité veille à conserver malgré la forte urbanisation, faisant de cet arbre le symbole vivant de la ville.
L’automne est là et c’est LA saison pour cueillir les champignons
Les sous-bois de vos forêts régionales regorgent de trésors naturels à découvrir et… à savourer !
Prenez soin de la nature en récoltant de façon raisonnée et en vérifiant bien les espèces avant de les cueillir. Voici quelques conseils simples pour vous guider dans cette démarche !
Grosbois – Automne – Île-de-France Nature
Pour une cueillette en toute sécurité
Ne cueillez que ce que vous connaissez : certains champignons sont toxiques, voire mortels. N’utilisez pas d’application sur téléphone mais préférez lui un guide, ou faites appel à un expert (pharmacien ou expert en mycologie) pour vérifier les espèces en cas de doute !
Arracher le champignon en entier ! Le pied du champignon contient des informations importantes, aidant à son identification.
Évitez les champignons trop jeunes ou en mauvais état : leur identification est plus difficile, il est donc risqué de les cueillir.
Ne ramassez que ce que vous êtes certain de consommer : les champignons abîmés ou trop vieux doivent être laissés sur place, la nature fera son travail
Privilégiez un panier en osier plutôt qu’un sac en plastique. En effet, les bactéries et micro-champignons se développent très rapidement lorsqu’ils sont enfermés dans un sac en plastique, ce qui accroît le risque de maladie
Respectez l’environnement
Respectez les quotas : La cueillette est limitée à 5 litres par personne et par jour dans nos forêts régionales tout comme dans les forêts domaniales. Certaines communes ou régions peuvent imposer d’autres limites, n’hésitez pas à vous informer au préalable.
Ne retournez pas la terre : arrachez le champignon à sa base plutôt que de le déraciner, afin de préserver le mycélium (la partie souterraine du champignon).
Ne ramassez pas tout : laissez des champignons en place pour permettre leur reproduction ainsi que pour la faune qui en dépend pour se nourrir !
Respectez les chemins et la signalétique au sein des espaces naturels afin de ne pas dégrader les habitats naturels.
Maintenant que vous en savez plus sur la cueillette des champignons, nos espaces naturels vous accueillent en région Ile-de-France. Nous vous souhaitons de belles balades automnales, en toute prudence et dans le respect de la biodiversité.
Retrouvez la liste des espaces naturels gérés par Ile-de-France Nature ici
Avis à tous les professionnels de la sensibilisation à l’environnement : comme chaque année, nous lançons l’appel à projet « Animations nature » pour la saison 2025.
Le délai de candidature est prolongéjusqu’au vendredi 8 novembre inclus.
Cette année encore, Île-de-France Nature est en quête d’animations ludiques, pédagogiques et insolites pour faire découvrir aux Franciliens, de mars à décembre, l’incroyable richesse du patrimoine naturel qui les entoure. Une manière de porter un autre regard sur la région et de leur faire découvrir des trésors cachés, souvent situés à deux pas de chez eux.
Crédit photo : Île-de-France-Nature
Comment ça marche ? Les nouvelles structures intéressées sont invitées à proposer leurs animations nature jusqu’au vendredi 8 novembre inclus (délai prolongé). Les animations proposées devront se dérouler entre le 22 mars et le 14 décembre 2025 sur une propriété régionale ouverte au public, acquise, aménagée et gérée par Île-de-France Nature (trouvez ici la liste des propriétés régionales).
Nature, écologie (eau, air, végétaux et écosystèmes, etc.), paysages, gestion des espaces naturels (chantiers nature), mobilité (balade découverte en vélo par exemple), bien-être, histoire, culture (photographie, théâtre, création artistique, etc.)… le contenu des animations n’est pas restrictif, nous attendons vos propositions originales !
Je souhaite déposer un projet
Toute nouvelle structure souhaitant proposer des animations doit se faire connaître auprès de Angélique Lucas par mail à l’adresse suivante : angelique.lucas@iledefrance-nature.fr ou en téléphonant au 06 80 58 91 58.
Une invitation vous sera envoyée par mail afin de contribuer à la programmation d’animations nature 2025, via le support OpenAgenda.
Après sélection finale des animations par la commission technique « Animations nature », Île-de-France Nature contactera les porteurs des projets retenus pour finaliser les dates et lieux de réalisation de leurs animations, sur la base des tarifs indiqués dans les propositions déposées sur l’Open Agenda.
Une convention de partenariat sera ensuite établie entre chaque porteur de projet et Île-de-France Nature.
Nous n’attendons plus que vous… Soyez créatifs et faites découvrir aux Franciliens leur région… grandeur nature !
Île-de-France Nature, qui protège et gère le patrimoine naturel régional, développe une stratégie ambitieuse de renaturation, en réponse à l’objectif « Zéro artificialisation nette » et à ceux du « Plan régional d’adaptation au changement climatique » (PRACC). Le vif succès rencontré par le 1er appel à manifestation d’intérêt « Retour de la nature en ville » lancé fin 2022 (119 dossiers déposés) a révélé les besoins prégnants de renaturation des communes et des intercommunalités de la région, mais également leurs engagements et leurs attentes pour mener à bien leurs projets. Forte de ce constat, Île-de-France Nature lance une deuxième session qui a vocation à accompagner en priorité les projets de renaturation et de création d’espaces verts en zone dense et au sein des continuités identifiées dans les documents stratégiques régionaux tels que le Schéma directeur régional d’Ile-de-France (SDRIF) et le projet de Schéma directeur environnemental (SDRIF-E). Pas moins de 2 millions d’euros pourront être alloués aux collectivités porteuses de projets de renaturation dans le cadre de cet appel à manifestation d’intérêt.
LA DATE BUTOIR POUR LE DEPÔT DES CANDIDATURES EST REPORTEE AU 31 MARS 2024 POUR PERMETTRE AUX PORTEURS DE PROJETS DE FINALISER LEUR DOSSIER.
Dépôt sur la plateforme Mes démarches de la Région Île-de-France (téléservice AMI Retour de la nature en ville : soutien aux études de renaturation et de création d’espaces verts).
Des espaces verts et de nature prégnants en Île-de-France mais inégalement répartis
Si les forêts, les espaces naturels et les espaces verts urbains constituent près d’un tiers de la surface de l’Île-de-France (31 %), leur répartition actuelle est inégale.
Conséquence ? Sur les 1 276 communes d’Île-de-France, pas moins de 919 d’entre elles sont carencées en espaces verts accessibles, et 53 très carencées. 75 % des communes proposent ainsi un ratio d’espaces verts par habitant insuffisant (moins de 10 m2 d’espaces verts/habitant), et/ou une accessibilité insatisfaisante à des espaces verts de respiration pour 30 % de leurs habitants [1]. Au regard de l’enjeu environnemental, climatique, sanitaire et social, cet appel à manifestation d’intérêt « Retour de la nature en ville » constitue, aux côtés du Plan vert régional et du dispositif « Création d’îlots de fraîcheur et de toitures végétalisées », l’une des premières déclinaisons opérationnelles pour adapter les villes aux effets du changement climatique.
En s’appuyant sur les solutions fondées sur la nature, les collectivités s’engagent auprès d’Île-de-France Nature à faire entrer davantage la nature dans les espaces urbanisés et à en faire un objectif prioritaire de leurs plans d’actions.
[1] La carence en termes d’accessibilité s’exprime lorsque 30% des habitants de la commune sont situés, en distance à pied de leur domicile, à la fois à plus de :
200 m d’un très petit (moins d’un hectare) espace vert ou boisé ouvert au public,
300 m d’un petit espace (de 1 à 10 ha),
600 m d’un moyen espace (de 10 à 30 ha)
1200 m d’un grand espace
Désartificialiser et végétaliser pour retrouver une fonctionnalité écologique des espaces
En mettant en place une aide à l’ingénierie de projet via cet appel à manifestation d’intérêt, Île-de-France Nature propose de participer au financement des études prospectives, pré-opérationnelles et techniques des collectivités pour répondre à leurs besoins en matière de maturation et de conception des projets.
La réalisation en tant que telle de ces projets pourra être par la suite subventionnée par des aides de la Région et des partenaires, au premier plan desquelles le Plan Vert régional, géré par Île-de-France Nature, ou encore le dispositif « Création d’îlots de fraîcheur et de toitures végétalisées ».
L’objectif de renaturation des villes vise à accroître les surfaces sur lesquelles seront créées des espaces urbains végétalisés abritant des espèces locales et variées. Sur ces places, espaces publics, friches urbaines, espaces linéaires arborés accompagnant les voiries… le but est d’associer un travail de végétalisation et de désartificialisation des sols pour leur permettre de retrouver leur fonctionnalité écologique.
Renaturation d’un ancien chantier RATP et création d’un parc à Rosny-sous-Bois (93)
L’objectif est d’étudier le potentiel de renaturation des espaces à proximité immédiate de la future station de métro « La Dhuys » (Ligne 11 Est) et de créer le parc du Coteau : un véritable écrin de biodiversité et une étape marquante dans la Promenade des Hauteurs, en connexion avec le parc des Guillaumes.
Secteur carencé
Emprise du projet : 11 600 m²
Potentiel d’espaces verts créés : 6 000 m²
Montant de la subvention : 100 000 € HT
Extension et requalification du parc Schuman à Montrouge (92)
Après l’acquisition de nouvelles parcelles bâties en bordure du parc, la ville de Montrouge souhaite les déconstruire pour agrandir le parc et créer une nouvelle entrée. Elle prévoit dans le même temps la requalification globale du parc avec de nouvelles plantations et la réfection des chemins.
Secteur très carencé
Espaces verts créés : 1 600 m2
Montant de la subvention : 500 000 € HT
Création d’un espace vert public au cœur du quartier des Larris à Fontenay-sous-Bois (94)
Le projet consiste à créer un espace vert sur un ancien centre commercial acquis par la Ville. Les bâtis seront démolis pour retrouver des espaces en pleine terre avec plantations d’essences locales, création de cheminements et d’un potager.
Secteur très carencé
Espaces verts créés : 2 000 m2
Projet également soutenu au titre du Plan vert
Montant de la subvention : 108 552 € HT
Plus d’informations et dépôt des candidatures:
Règlement d’intervention : retrouvez ici le règlement d’intervention du 2e appel à manifestation d’intérêt « Retour de la Nature en ville »
Dépôt des candidatures : La date butoir est reportée au 31 mars 2024 pour permettre aux porteurs de projets de finaliser leur dossier, qui est à déposer sur la plateforme « Mes démarches » de la Région (Téléservice « AMI Retour de la nature en ville : soutien aux études de renaturation et de création d’espaces verts »).
Concours « Arbre de l’année » : À vos votes ! Le hêtre pourpre de Sceaux (92) porte les couleurs de l’Île-de-France
Parmi les nombreuses candidatures reçues cette année, c’est le hêtre pourpre de Sceaux (92), porté par l’association des anciens élèves du Lycée Lakanal qui a eu la préférence du jury francilien réuni pour sélectionner le candidat régional. Elu plus bel arbre Francilien de l’année 2023, il porte désormais les couleurs de l’Île-de-France en concourant au «Prix du public » de l’«Arbre de l’année 2023 ». Le vote du public est désormais ouvert. Jusqu’au 18 décembre 2023,soutenez le lauréat francilien en votant sur www.arbredelannee.com
À l’invitation d’Île-de-France Nature, le jury francilien s’est réuni cet automne pour élire l’arbre qui portera haut et fort les couleurs de l’Île-de-France pour l’édition 2023 du concours de l’Arbre de l’Année. Composé d’Île-de-France Nature, de Terre Sauvage, de l’ONF, de l’association A.R.B.R.E.S. et de la LPO, le jury a porté son attention sur les caractéristiques naturalistes et esthétiques des arbres nominés, mais aussi sur leur histoire, leur importance culturelle, affective ou encore symbolique pour les personnes qui les ont présentés. Parmi la quarantaine de candidatures reçues pour cette édition, c’est le magnifique Hêtre pourpre ayant pris racine au cœur du lycée Lakanal de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, qui a obtenu le plus de suffrages. Une reconnaissance à la hauteur de la mobilisation des anciens élèves de l’établissement, qui ont brillamment fait valoir l’esthétisme de leur arbre et le lien affectif indéfectible qui les unit à lui. Le lauréat francilien concourra dès le 8 novembre 2023 aux côtés des 13 autres arbres sélectionnés dans les régions de métropole et d’Outre-Mer pour tenter de remporter haut la branche le concours national.
Planté dans les années 1800, ce Hêtre pourpre âgé de 220 ans environ a vu défiler, du haut de ses 35 mètres, de nombreuses générations d’étudiants, dont certaines figures littéraires telles que Charles Péguy ou Maurice Genevoix, des scientifiques parmi lesquels Frédéric Joliot-Curie ou encore des politiciens de renom à l’instar de Jacques Chaban-Delmas. Il est devenu, au fil du temps, l’emblème du lycée.
C’est ce lien affectif fort qui a conduit l’association des anciens élèves du lycée à l’inscrire au concours de l’Arbre de l’Année et qui n’a pas laissé les membres du jury insensibles. Son élection comme arbre francilien de l’année est une reconnaissance importante pour le collectif et un message d’avenir : cette essence au feuillage flamboyant, nécessitant d’importants volumes d’eau, est aujourd’hui particulièrement menacée par le changement climatique et va devoir faire montre de sa capacité de résilience.
L’implantation de ce Hêtre pourpre remarquable, en plein cœur du parc du lycée, rappelle tout l’intérêt de créer des îlots de fraîcheur dans les cours des établissements scolaires afin de s’adapter aux effets du changement climatique et favoriser le retour de la nature en ville.
Au vu de la qualité des nombreuses autres candidatures, le jury a souhaité décerner un prix « Coup de cœur » au Tilleul à grandes feuilles du parc des granges du Barry situé à Louveciennes, dans les Yvelines. Âgé de près de 300 ans, cet arbre isolé a un port majestueux et des mensurations parfaites. Petit clin d’œil à l’Histoire de France, il aurait abrité sous son épais feuillage le roi Louis XV et Madame du Barry qui se plaisaient à y prendre leur thé ou leur café.
Feux de forêts et de végétation : ayons les bons réflexes
La prévention et la lutte contre les feux de forêt sont devenues une une priorité. Le pays doit se préparer à une augmentation du risque de feux de forêt en raison notamment du réchauffement climatique. D’ici à 2050, les estimations annoncent une augmentation des surfaces brûlées de 80%, une période à risque trois fois plus longue (qui comprendra l’hiver) et une multiplication des incendies de végétation et de terres agricoles, y compris dans les zones péri-urbaines. De plus, les activités humaines jouent un rôle prépondérant dans le déclenchement des 3 000 à 4 000 incendies qui ravagent les forêts en France. Le risque se déplace progressivement du sud vers le nord, ce qui expose désormais des régions comme l’Île-de-France à un risque plus élevé. Île-de-France Nature, qui gère de vastes étendues forestières publiques pour le compte de la Région Île-de-France, se mobilise aux côtés des services d’incendie et de secours ainsi que des décideurs publics pour renforcer la lutte contre les feux de forêt, sensibiliser les usagers, rappeler les bonnes pratiques mais aussi les obligations et les interdictions en vigueur.
Le saviez-vous ?
9 feux sur 10 sont d’origine humaine dont une très large majorité due à l’imprudence humaine (chantiers de travaux publics, activités agricoles, câbles électriques, mégots de cigarettes, barbecues, incendies de véhicules…)
3 des plus grands incendies ayant touché la France ces 40 dernières années se sont déclenchés en 2021 et 2022
7 Les incendies ravageurs démarrent de plus en plus tôt, 20 000 hectares de surface avaient déjà brûlé fin mai 2023 ;
8 600 largages d’eau effectués par bombardiers en 2022 (contre 3 600 en 2021)
En cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de forêt et de végétation en quelques minutes seulement. Un simple geste peut détruire des habitations, des entreprises et des campings, menacer des vies humaines, avoir de graves conséquences sur la nature et tuer des animaux. La prévention et la sensibilisation jouent donc un rôle crucial.
Comment éviter les départs de feu ?
Feu et barbecue Les barbecues, feux d’artifices ou tout emploi du feu sont interdits en forêt. J’organise les barbecues chez moi, sur une terrasse et loin de la végétation qui peut s’enflammer.
Gare aux étincelles Les travaux agricoles et forestiers pouvant générer des étincelles (broyeurs, débroussailleuses, tronçonneuses à moteur, soudeuses, etc.), je réalise mes travaux loin de la pelouse et des herbes sèches et je prévois un extincteur à portée de main en cas de départ de feu.
Cigarette et mégot Je ne fume pas en forêt. Je jette mes mégots dans un cendrier. La loi pose désormais l’interdiction de fumer dans les bois pendant la période à risque comme une obligation légale.
Débroussaillement Avant l’été, je débroussaille autour de ma maison : je fauche la végétation basse et j’élague les arbres pour éviter qu’ils ne se touchent.
Alerter Témoin d’un début d’incendie, je donne l’alerte en appelant le 112, le 18 ou le 114 (numéro d’urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes) et localisez le départ de feu.
Se protéger Je me mets à l’abri dans une habitation débroussaillée en attendant l’intervention des secours. La voiture n’est pas un abri sûr car elle pourrait brûler.
S’informer Je reste informé de la situation et me conforme aux consignes des secours ou de la mairie.
Période à risque : préparez vos sorties en forêt
Avant de se rendre en forêt pendant la période à risque, il est essentiel de prendre certaines précautions. Il est recommandé de se renseigner sur le site internet de votre préfecture ou de votre mairie, de consulter la météo des forêts, de planifier son itinéraire et d’informer un proche de sa localisation. L’accès et la circulation dans les bois, forêts, landes, garrigues peuvent être déconseillés, voire interdits, aux véhicules et aux piétons.
La « Météo des forêts », un nouvel outil de prévention et d’information
Depuis le 1er juin 2023, Météo France publie la « Météo des forêts » pour informer les Français sur le niveau de danger de feu en métropole. Une carte indique chaque jour le niveau de danger de feu par département pour le lendemain et le surlendemain.
Les conditions météorologiques rendent le risque de départ et de propagation de feux de forêt et de végétation très élevé comparativement aux normales estivales.
Danger élevé (orange)
Les conditions météorologiques aggravent significativement le risque de départ et de propagation de feux de forêt et de végétation comparativement aux normales estivales. Le risque de feux peut être localement très élevé.
Danger modéré (jaune)
Les conditions météorologiques n’aggravent pas significativement le risque de départ et de propagation de feux de forêt et de végétation comparativement aux normales estivales. Le risque de feux peut être localement élevé.
Danger faible (vert)
Les conditions météorologiques prévues et les dernières précipitations atténuent le risque de départ et de propagation de feux de forêt et de végétation.
Objectif du dispositif ? Informer et sensibiliser les Français au risque de feux. Il est recommandé de consulter régulièrement les bulletins météorologiques spécifiques aux forêts pour prendre des décisions éclairées lors des sorties en nature.
Atlas du risque incendie, Cigarette, débroussaillement : la réglementation évolue
Face à l’urgence de la situation, la réglementation concernant les feux de forêt est en constante évolution. Ainsi, en réaction aux incendies exceptionnels de 2022 et aux épisodes de sécheresses de plus en plus courant, une nouvelle loi a été promulguée le 10 juillet 2023 afin de renforcer la prévention des feux de forêt et la responsabilisation de chacun. Le texte comprend diverses mesures, telles que :
l’élaboration d’une stratégie interministérielle et territoriale de défense des forêts
la mise à disposition d’une carte analysant la sensibilité du territoire au danger prévisible de feu de forêt et de végétation
une meilleure intégration du risque d’incendie dans la gestion des forêts
des obligations légales de débroussaillement
l’interdiction de fumer dans les bois pendant les périodes à risque
Attention : Dans les cas les plus graves entraînant la perte de vies humaines, les sanctions pénales pourraient atteindre jusqu’à dix ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende. Cette évolution vise à dissuader les comportements négligents et à sensibiliser davantage le public sur les risques liés aux feux de forêt.
L’article 31 a été complété pour inclure explicitement le jet de mégot parmi les causes pouvant « provoquer involontairement l’incendie des bois et forêt ».
Forêts régionales d’Île-de-France : des mesures de protection renforcées
Vérité méconnue, les forêts et espaces paysagers représentent près de 25 % de la surface de la région Île-de-France, soit autant que les espaces urbanisés en Île-de-France ! Grâce aux actions foncières menées par l’Agence, la Région Île-de-France est le deuxième propriétaire public d’espaces verts et boisés (après l’État) avec 40 forêts sur plus de 10 000 hectares.
Conformément à la stratégie nationale, Île-de-France nature contribue à la lutte contre les feux de forêt en assurant :
Une gestion durable de la forêt
La sensibilisation et responsabilisation des usagers
Le déploiement d’affichages éphémères
L’intensification de la surveillance et de la collaboration avec les SDIS et la BSPP
La mobilisation de tous les acteurs régionaux de la filière bois/forêt
L’agence est en veille et applique immédiatement les prescriptions émanant des arrêtés préfectoraux sur les départs de feu. Ce faisant, les règlements intérieurs portant sur la fréquentation des forêts régionales viennent d’être révisés. Ces règlements intérieurs font l’objet d’une validation préfectorale afin de pouvoir servir de base pour la rédaction de procès-verbaux en cas d’infraction.
Risques incendie (extrait du règlement intérieur des forêts régionales)
Les « espaces sensibles » désignent les bois, forêts, milieux ouverts intra forestiers, plantations, reboisements, landes, ainsi que les prairies herbacées. Ils constituent des formations ligneuses combustibles dont sont exclus les vergers régulièrement entretenus. Ainsi, tous les espaces naturels régionaux hors bâti et espaces agricoles sont considérés comme espaces sensibles. Toute l’année, il est interdit de porter ou d’allumer du feu à l’intérieur et jusqu’à une distance de 200 mètres des espaces naturels régionaux. Cette interdiction ne s’applique pas aux habitations, à leurs dépendances ainsi qu’aux chantiers et installations de toute nature, dès lors qu’ils respectent les prescriptions légales qui leur sont applicables. Les feux qui peuvent y être allumés doivent être entourés de toutes les précautions nécessaires et suffisantes pour prévenir leur propagation vers les espaces sensibles. Cette interdiction s’applique à tous les feux y compris les feux d’artifices et feux festifs (feux de la St Jean, fêtes patronales, feux de joie, carnaval, feux de camps…) à l’intérieur et jusqu’à 200 mètres des espaces sensibles. Les jeux avec matières inflammables, les feux de toute nature ainsi que les barbecues sont interdits. L’incinération des végétaux sur pieds est interdite à l’intérieur et à moins de 200 mètres des espaces sensibles. Il est interdit à toute personne de fumer, de jeter des objets en ignition, dans les espaces sensibles y compris sur les voies publiques qui les traversent et leurs abords, dans la période à risque pour les feux (du 1er avril au 31 octobre).
« Retour de la nature en ville » : l’Appel à manifestation d’intérêt
Île-de-France Nature est une agence aux moyens renforcés pour agir au service de la préservation du patrimoine naturel et du cadre de vie des Franciliens. Elle travaille main dans la main avec l’Institut Paris Région et les services de la Région pour aller au contact des maires. L’objectif ? Les sensibiliser au potentiel de leur territoire en matière de renaturation et les aider à concrétiser leurs projets, avec un défi de taille : désimperméabiliser 5 000 ha et requalifier 2 000 ha de friches urbaines d’ici 2030.Pour identifier au plus vite les projets des communes et intercommunalités, Île-de-France Nature lance un Appel à manifestation d’intérêt, répondant ainsi à une forte attente des acteurs locaux dans ce domaine.
Renaturer les villes
En replaçant la nature au cœur des politiques de la ville, l’objectif de la Région Île-de-France est de rétablir des cycles naturels perturbés par des décennies d’artificialisation et d’accroître les surfaces urbaines ayant une fonction écologique. La renaturation du territoire est aussi un enjeu de santé et d’égalité, particulièrement dans les zones carencées en espaces verts, où les Franciliens n’ont pas accès – ou de manière insuffisante – à des espaces verts et boisés de proximité. Enfin, avec la création d’îlots de fraîcheur, la renaturation est aussi une première réponse face au dérèglement climatique.
La stratégie de renaturation de la Région répond donc à trois enjeux majeurs :
La reconquête de la biodiversité,
L’amélioration de la santé et du cadre de vie,
L’adaptation au changement climatique.
Appel à manifestation d’intérêt
Afin d’identifier dès maintenant les projets prêts à émerger, Île-de-France Nature lance un Appel à manifestation d’intérêt permettant aux communes et intercommunalités de bénéficier d’un financement de leurs études pré‑opérationnelles et d’un accompagnement dans la réalisation de leurs projets, qui pourra s’appuyer sur les dispositifs d’aides de la Région (Plan vert régional, aide à la création d’îlots de fraîcheur et de toitures végétalisées, Plan friches…).
Une liste de 145 communes prioritaires a d’ores et déjà été établie, couplant des critères de reconquête de la biodiversité, d’adaptation au changement climatique et d’amélioration du cadre de vie avec une volonté manifeste d’agir pour la renaturation.
Mais pour aller plus loin et accélérer le reverdissement de notre Région, Île-de-France Nature souhaite s’emparer d’autres zones à enjeux. L’Appel à manifestation d’intérêt s’adresse donc à toutes les communes et intercommunalités d’Île-de-France désireuses de mener un projet de renaturation sur leur territoire, et a fortiori aux quelque 935 communes carencées en espaces verts.
Vous êtes intéressés ? Faites nous parvenir rapidement votre candidature ! Les dossiers sont à adresser via le formulaire ci-dessous avant le 15 mars2023.