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Fort de Cormeilles-en-Parisis : Ticket gagnant de 500 000 € pour sa restauration !

Fort de Cormeilles-en-Parisis : Ticket gagnant de 500 000 € pour sa restauration !

Le samedi 19 septembre au Fort de Cormeilles-en-Parisis, la Fondation du patrimoine a dévoilé le montant de la dotation accordée par la Mission Patrimoine, lors de l’évènement organisé par la Région Île-de-France, Île-de-France Nature et l’association des Amis du Fort de Cormeilles-en-Parisis : 500 000 € ont ainsi été accordés pour la restauration du Fort !

Cette année, c’est déjà la troisième édition de la mission pour la sauvegarde du patrimoine en péril confiée par le Président de la République à Stéphane Bern. 18 sites emblématiques des régions de métropole et d’outre-mer ont été sélectionnés. Parmi eux, le Fort de Cormeilles-en-Parisis, situé dans le Val-d’Oise. Il a été désigné « projet emblématique de la région Île-de-France » pour 2020 et bénéficie à ce titre d’un soutien financier de la Mission Stéphane Bern via la Fondation du patrimoine, grâce aux jeux de la Mission Patrimoine 2020 de la Française des Jeux.

En présence de Florence Portelli, Vice-présidente de la Région Île-de-France chargée de la Culture, du Patrimoine et de la Création, Huguette Fouché, Vice-Présidente d’Île-de-France Nature, Yannick Boëdec, maire de Cormeilles-en-Parisis et Serge Katz, Président de l’Association des Amis du Fort, cet événement a rappelé tout l’enjeu de préserver notre patrimoine culturel, naturel et humain, mais aussi l’engagement des acteurs mobilisés autour de sa défense.

Le Fort de Cormeilles-en-Parisis

Île-de-France Nature acquiert le Fort de Cormeilles au Ministère de la Défense en 1998 pour le compte de la Région Île-de-France, car il appartient à un ensemble de terrains boisés de 19 ha faisant partie d’un Espace naturel sensible situé dans le périmètre régional d’intervention foncière (PRIF) des Buttes du Parisis. Elle devient le gardien de ce site exceptionnel, enchâssé dans un écrin de verdure.

Île-de-France Nature confie la même année la gestion du fort à l’association des Amis du Fort de Cormeilles qui fait, depuis, vivre ce patrimoine. En 2005, un musée a été ouvert présentant des objets de collection, uniformes et armement de 1870 à nos jours. Le fort a été labellisé « Patrimoine d’Intérêt Régional » en 2018. Il reçoit environ 8 000 visiteurs par an.

Le projet de valorisation

Les bâtiments du fort ont été construits il y a plus de 140 ans et sont recouverts de buttes de terre destinées à l’origine à les protéger des tirs potentiels de l’artillerie adverse. Cela génère la pousse de végétaux, occasionnant des infiltrations d’eau dans les bâtiments et notamment dans la caponnière de tête. En conséquence, les voûtes de l’édifice sont aujourd’hui fissurées, les joints des murs de façade se dégradent et des moellons se détachent et tombent au sol. La dotation de 500 000 € vise à financer des travaux de couverture et de gros œuvre au niveau de la caponnière de gorge et de l’entrée du fort. L’aménagement prévu permettra ainsi d’accueillir le public lors des visites pour la présentation générale du fort, de servir de salle de réunion pour l’association et d’autres structures de l’agglomération de Val Parisis, mais aussi d’organiser des manifestations : expositions, conférences historiques et culturelles.

Retrouver le projet sur le site de la Mission Stéphane Bern ici.

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Cet été, évasion et dépaysement garantis… en Île-de-France !

Cet été, évasion et dépaysement garantis… en Île-de-France !

Et si vous partiez en vacances… en Île-de-France ? Vérité méconnue, les espaces naturels, agricoles et forestiers composent les trois quarts de sa surface ! Ils regorgent de trésors cachés et offrent de nombreuses possibilités d’excursions, de promenades et de balades. De quoi s’évader en pleine nature, à deux pas de la capitale ! Des rives du Danube jusqu’à la Guyane, en passant par les États-Unis, Île-de-France Nature vous propose, par la force de l’imagination, un tour du monde en 10 escales. Embarquement immédiat !

Le top 10 des espaces naturels franciliens qui vous font voyager

1. La Sierra Nevada en Forêt régionale de Ferrières (Seine-et-Marne)

Nul besoin de traverser l’Atlantique pour admirer les séquoias géants du parc du Yosemite dans le Nevada ! À 34 km de Paris, la Forêt régionale de Ferrières (3 157 hectares) abrite l’Allée des Lions : une allée majestueuse de séquoias géants, regroupant sur près d’1 km de long, près de 100 individus centenaires. Vous pourrez ainsi flâner au beau milieu de ces géants de 35 mètres de haut et de près d’un mètre de circonférence. Magique !

2. San Francisco sur la Butte des Châtaigniers (Val-d’Oise)

Une vue à couper le souffle ! Aux portes de Paris, la Butte des Châtaigniers offre du haut de ses 128 mètres non seulement un panorama extraordinaire sur Paris, ses monuments et toute l’Île-de-France, mais aussi une histoire. Au Moyen-Âge, les forêts ont laissé place aux moulins, pâtures, vignes et vergers avant de se transformer en carrières de gypse, abandonnées dans les années 1990. La Butte des Châtaigniers, dont les aménagements réalisés par Île-de-France Nature ont été finalisés en septembre 2019, est un véritable balcon végétal, accessible via un sentier en pente douce ou, pour les plus courageux, par un escalier de 365 marches.

3. Le Canada en Forêt régionale de Bondy (Seine-Saint-Denis)

De petits pontons en bois qui parcourent les rives des étangs… Des pêcheurs qui aiment à se retrouver dès l’aube ou sous un ciel orageux pour taquiner le poisson… La Forêt régionale de Bondy affiche de faux airs de Canada ! Ne manquent à l’appel que les saumons et les orignaux. Mais coté faune, la forêt n’est pas en reste pour autant et n’a pas à rougir de son cousin outre-Atlantique. Elle recèle une diversité ornithologique peu commune en Île-de-France : des Martins pêcheurs, des Pics mars, des grands Pics noirs, des Hérons… Ils évoluent dans un cadre enchanteur, mêlant chênes rouvres et pédonculés, érables, frênes, charmes, bouleaux ou encore trembles et robiniers. Un vrai régal pour les yeux si vous revenez à l’automne lorsque les frondaisons s’embrasent…

4. L’Île de Pâques en Forêt régionale de Rougeau-Bréviande (Seine-et-Marne)

Parce que les forêts franciliennes sont aussi naturellement des lieux de patrimoine, la Forêt régionale de Rougeau – Bréviande accueille depuis 2013 Le Gardien, une œuvre de l’artiste Gloria Friedmann, au carrefour de la nature et de l’art contemporain. Ce géant de 10 mètres de haut, qui n’est pas sans rappeler les célèbres moaïs de l’Île de Pâques, perdus en plein Pacifique, nous invite à la contemplation. Par le jeu des proportions, le spectateur lève les yeux et découvre tour à tour, sur cette tête d’homme totémique et irréelle, cinq cerfs à taille réelle, puis le feuillage de chênes majestueux hauts de 25 mètres. Une puissante allégorie du lien entre l’Homme et la Nature !

5. Le Danube sur la Réserve naturelle régionale du Grand-Voyeux (Seine-et-Marne)

Les grandes étendues d’eau bordées de vastes roselières (l’une des plus grandes d’Île-de-France !), où s’ébattent de multiples espèces d’oiseaux, de libellules et de batraciens rappellent le delta du Danube. Un sentier de découverte composé de platelages en bois invite le promeneur à pénétrer au cœur de cette ancienne sablière devenue un haut-lieu d’observation ornithologique. Les 160 hectares, composés de milieux humides, de prairies et d’espaces boisés au sein desquels une flore exubérante a pris racine, offrent une palette de paysages et de lumières à couper le souffle. Plusieurs observatoires nichés dans la réserve proposent au visiteur une halte pour observer la faune ou tout simplement contempler ces paysages hors du temps.

6. La Suisse à La Roche-Guyon (Yvelines & Val d’Oise)

De nombreux coteaux de 200 mètres de haut jalonnent les méandres de la Seine sur plusieurs kilomètres. Cette couleur blanche, propre au calcaire, et les fleurs qui habillent le pied des falaises rappellent les paysages naturels de la Suisse. Le célèbre château médiéval surplombant la Seine et la Forêt régionale de la Roche-Guyon en contrebas complètent la carte postale.
7. L’Ecosse sur la plaine de l’Ormeteau (Seine-et-Marne)

Ces vaches Highland pour le moins originales en Île-de-France sont originaires de la région éponyme, en Écosse ! Lors d’une promenade le long de la Seine, vous pourrez approcher la dizaine de vaches qui pâturent à l’année sur le site de l’Ormeteau, une ancienne carrière de sables et de graviers abandonnée et sur laquelle la nature a repris ses droits. Ces bêtes curieuses à poils longs sont élégamment habillées d’une robe rousse, grise, blanche ou noire et munies d’une paire de longues cornes dressées en l’air. Rustiques, elles pâturent à l’année les landes et les marécages de la plaine.

8. La Mongolie sur la Réserve naturelle régionale du Grand-Voyeux (Seine-et-Marne)

Fermez les yeux et écoutez le vent chatouiller les herbes des prairies… Nous y sommes. Les steppes de Mongolie. De vastes prairies sur lesquelles ces arbres pionniers, les bouleaux, ont pris racine là où les conditions de vie sont défavorables aux autres essences. Non loin, le promeneur pourra contempler une centaine de moutons Solognots, rappelant la vie traditionnelle mongole basée sur l’élevage. De race rustique, ils permettent à Île-de-France Nature de réaliser une gestion écologique adaptée au site et de conserver les prairies, grâce à un partenariat passé avec une éleveuse locale.

9. La Martinique en Forêt régionale des Vallières (Seine-et-Marne)

Une impression de forêt primaire à seulement 15 km de Clichy-sous-Bois… Les immenses clématites d’une trentaine de mètres de haut s’accrochent aux frênes et aux érables de cette forêt. Ces figures végétales peuvent être confondues avec les lianes qui abondent dans les forêts tropicales. Un chemin en bordure de cette végétation luxuriante est accessible aux promeneurs et aux cyclistes. À noter qu’autour du site, de belles prairies invitent au pique-nique, avec vue imprenable sur les bords de la Marne !

10. La Guyane en Forêt régionale de Verneuil (Yvelines)

L’ «Allée rouge», comme on la surnomme, est une route forestière d’un kilomètre de long séparant les communes des Mureaux et de Verneuil. Sa couleur étonnante rappelle la latérite des pistes lointaines d’Outre-mer, qui se forme par altération des roches sous les climats tropicaux. Mais il s’agit ici de restes de tuiles, vestiges de l’exploitation passée de carrières d’argiles en lisière de la Forêt régionale de Verneuil. Le long de cette allée, chênes, châtaigniers et pins douglas viennent déployer leurs frondaisons et offrent aux curieux une balade ombragée.

Encore envie d’un bol d’air ?

– Carte des forêts régionales ouvertes au public
– Découvrir plus en détails les espaces naturels régionaux

EXPOSITION « Voyage dans les espaces naturels d’Île-de-France » : un concentré de nature à Saint-Ouen !

Si le temps vous manque pour visiter nos espaces naturels régionaux, l’exposition « Voyage dans les espaces naturels d’Île-de-France » vous offre un concentré de nature !

Après le Parc floral de Vincennes, la ville du Raincy et la Forêt régionale de Bondy, cette exposition gratuite proposée par Île-de-France Nature fait escale sur les grilles du tout nouveau siège du Conseil régional d’Île-de-France à Saint-Ouen (93).

Une exposition ludique et en plein air où chaque paysage d’ici a un goût d’ailleurs. Le résultat est troublant : à travers 40 clichés franciliens plus vrais que nature, l’Île-de-France éclate dans toute sa diversité, ses contrastes, justifiant sa stature de « Région-Capitale ». De quoi révéler aux yeux de tous que les paysages franciliens n’ont parfois rien à envier à ceux du bout du monde !

Bon voyage…

Informations pratiques :

  • Exposition jusqu’en septembre 2020.
  • Entrée libre
  • Adresse : Rue Paulin-Talabot et rue Simone-Veil, 93400 Saint-Ouen
  • Accès : Ligne 13 – Station : Mairie-de-Saint-Ouen
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3 questions à Jean Delannoy, chargé de mission Réserve naturelle régionale

3 questions à Jean Delannoy, chargé de mission Réserve naturelle régionale

Territoires concernés: Grand-Voyeux ; Seiglats

Jean est un homme de terrain. Il a sillonné ces dix dernières années de multiples contrées : Sénégal, Émirats arabes unis, Israël, Mongolie, Chine…. Le point commun à tous ces voyages ? L’étude et la préservation de la biodiversité. Depuis bientôt deux ans, Jean a posé ses bagages en Île-de-France où il est Chargé de mission pour les Réserves naturelles régionales à Île-de-France Nature. Retour sur un parcours hors du commun, au service de la nature.

Quelles ont été tes motivations et ton parcours pour faire ce métier ?

J’ai grandi au grand air, au sein d’une famille d’agriculteurs, dans le Nord-Pas-de-Calais. Dans mes plus lointains souvenirs, j’étais déjà passionné par la protection de la nature et j’adorais observer les oiseaux sur les terres familiales. Étudier l’environnement tombait sous le sens : le bac en poche, j’ai rejoint l’École nationale du génie rural, des eaux et des forêts (ENGREF – AgroParisTech) à Nancy pour faire de cette passion mon métier.

Après une première année d’expérience en tant que Chargé de mission biodiversité au sein du Conseil général du Nord-Pas-de-Calais, mon désir de protéger la grande faune a pris le pas ! Direction le Sénégal, où j’ai contribué à l’amélioration des connaissances scientifiques des espèces de la réserve naturelle communautaire du Boundou, à la sensibilisation des plus jeunes en matière de protection de la nature, mais également au développement local visant à améliorer les conditions de vie des populations dans le respect de l’environnement.

Dans la même veine, j’ai rejoint en 2016 les Émirats arabes unis pour participer à la gestion de réserves naturelles. Elles avaient notamment pour objectif de protéger l’outarde houbara, une espèce menacée par le braconnage et la dégradation des habitats. Mon poste m’a permis de coordonner le suivi écologique de cette espèce sur plusieurs sites à travers tout le Moyen-Orient.

Israël, Grèce, Mongolie, Chine, Australie… Pour être toujours plus proche du terrain, j’ai participé en parallèle à des missions de baguage d’oiseaux, en appui aux différents Muséums nationaux d’Histoire Naturelle et à leurs équipes de chercheurs.

Puis mon désir de revenir en France est devenu de plus en plus prégnant, avec la ferme volonté de contribuer au développement et à la gestion des réserves naturelles de l’Hexagone.

Pourquoi avoir choisi Île-de-France Nature ?

Je suis tombé sur une offre d’emploi d’Île-de-France Nature qui recherchait un Chargé de mission pour les Réserves naturelles régionales du Grand-Voyeux et des Seiglats. Pour être honnête, je craignais de me retrouver sur la pelouse synthétique d’un jardin public du 12ème arrondissement de la capitale ! J’ai très vite compris qu’il n’en était rien et que ce poste répondait pleinement à mes aspirations. Les espaces naturels régionaux gérés par Île-de-France Nature, situés pourtant à deux pas de la capitale, sont d’une richesse biologique exceptionnelle.

À travers ce poste, Île-de-France Nature m’offrait la combinaison que j’attendais : la gestion effective de réserves naturelles, une grande diversité de missions et une implication à toutes les échelles de l’écosystème professionnel, aussi bien locale, avec un important travail de terrain, régionale bien évidemment puisque la Région est propriétaire des réserves que nous gérons, nationale avec des missions d’appui sur d’autres Réserves naturelles, ou encore internationale avec la participation aux comités nationaux de l’Union internationale de conservation pour la nature (UICN).

Quelles sont tes principales missions au quotidien ?

Mes missions se partagent entre actions sur le terrain, rencontres avec les partenaires et travail de bureau. Ma participation à plusieurs comités administratifs (comités de gestion, scientifique, etc.) me permet par ailleurs de partager les retours d’expériences et d’intégrer les multiples enjeux écologiques à l’échelle d’un territoire plus large.

La composante humaine est essentielle et indissociable d’une bonne gestion des sites naturels. Gérer une réserve est indéniablement une mission transversale, impliquant diverses compétences, techniques, administratives, pédagogiques qui nécessitent une articulation fine et permanente. Je suis en quelque sorte le garant d’une gestion conciliant préservation de la biodiversité et accueil du public. Concrètement, les données issues d’un suivi écologique orienteront par exemple les aménagements à effectuer par les techniciens au sein de la réserve, et argumenteront peut-être en faveur d’une adaptation de l’accueil du public (redéfinition des périodes et/ou des thématiques d’animations par exemple).

Avec le contexte sanitaire actuel et la fréquentation accrue des espaces naturels depuis le déconfinement, la conciliation des usages est plus que jamais un enjeu sur lequel Île-de-France Nature se mobilise ! Et je suis heureux, à travers mes missions riches et variées, de placer l’humain au cœur de la préservation de la nature.

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Concours « Arbre de l’année » : Proposez votre arbre coup de cœur jusqu’au 24 août 2020 !

Concours « Arbre de l’année » : Proposez votre arbre coup de cœur jusqu’au 24 août 2020 !

La fermeture au public des lieux de nature pendant plusieurs semaines a rappelé leur importance dans notre quotidien et leur rôle dans le bien-être de chacun. Les arbres, figures emblématiques de ces espaces et véritables poumons verts de la planète, émerveillent par leur envergure, leur histoire ou leur singularité. Recouvrant près d’un quart de la surface de l’Île-de-France, ces réservoirs de biodiversité participent ainsi à l’amélioration du cadre de vie de plus de 12 millions de Franciliens. Car, si l’Île-de-France couvre seulement 2 % de la surface du pays, elle n’en concentre pas moins de 20 % de la population !

Chêne de Tombeboeuf, Prix du jury 2019

Cette année, le concours joue les prolongations et revient avec un calendrier adapté

Les arbres, et de manière plus générale les forêts, assurent des services essentiels : production d’oxygène, purification de l’eau, stockage de carbone, stabilisation des sols. Au-delà de ces fonctions essentielles, les arbres peuvent aussi nous émerveiller. Le concours « Arbre de l’année », initié par Terre Sauvage et l’Office national des forêts, prend une fois de plus tout son sens : révéler aux yeux de tous les attraits des arbres qui nous entourent et tout l’intérêt que nous avons à les protéger. Cette année, le concours joue les prolongations et revient avec un calendrier adapté. En respectant les gestes barrières édictés par les autorités sanitaires (détails ICI), chacun peut arpenter les parcs, les jardins et les forêts pour immortaliser un arbre coup de cœur, et ce jusqu’au 24 août 2020 ! Pour l’édition 2020, familles, communes, associations, écoles ou encore entreprises bénéficient ainsi de quelques semaines supplémentaires pour proposer leur arbre sur le site www.arbredelannee.com.

Pour célébrer le patrimoine arboré d’Île-de-France, Île-de-France Nature a choisi d’être l’opérateur régional du concours « Arbre de l’année 2020 »

En plus des caractéristiques naturalistes et esthétiques, le jury francilien[1] prendra en compte l’histoire de l’arbre et son importance culturelle, affective ou encore symbolique pour le groupe ou la personne qui le présente. Après la clôture des candidatures le 24 août, c’est en septembre prochain qu’il élira celui qui rejoindra la sélection nationale, aux côtés des 17 autres arbres sélectionnés dans les régions de métropole et d’Outre-Mer. S’en suivra l’ouverture des votes du public en ligne, dès le mois de novembre. L’arbre qui recueillera le plus de suffrages recevra alors le « Prix du Public », tandis qu’un second arbre se verra décerner le « Prix du Jury ». Bonne chance à tous !

Proposer son arbre francilien : comment ça marche ?

  • Rendez-vous sur www.arbredelannee.com
  • Postez 3 photos de votre arbre coup de cœur mettant en valeur ses plus beaux atouts et racontez brièvement son histoire
  • Clôture des candidatures le 24 août 2020
  • Une seule participation au même nom et à la même adresse

[1] Jury francilien composé d’Île-de-France Nature de la Région d’Île-de-France, Terre Sauvage et l’ONF notamment.

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Régulation de la grande faune : Maintenir l’équilibre de l’écosystème forestier et garantir la sécurité de tous

Île-de-France Nature gère, pour le compte de la Région, 11 000 hectares de forêts soit 40 massifs majoritairement situés à proximité immédiate des zones urbaines. Dans le cadre de ses missions d’accueil du public, de maintien de la biodiversité et de renouvellement de la forêt, l’Agence doit s’assurer du bon équilibre de l’écosystème forestier tout en garantissant la sécurité de tous. Faute de prédateurs naturels, le grand gibier (sangliers, chevreuils, cerfs) peut menacer cet équilibre et impacter la sécurité du public. En tant que gestionnaire, Île-de-France Nature organise dans ce cadre des opérations de régulation ponctuelles pour contenir les populations de gibier, devenues trop importantes sur certains sites. Les chasses de régulation, organisées par l’Agence au sein de ses espaces naturels régionaux, se déroulent en général du 1er novembre au 31 mars (après la saison des champignons – hors période de vacances scolaires, ponts, jours fériés, mercredi, samedi et dimanche).

Grande faune – Photo libre de droit

Des suivis spécifiques de la grande faune pour ajuster au mieux les prélèvements

Pour suivre précisément l’évolution de ces espèces et d’ajuster au mieux les prélèvements, Île-de-France Nature a mis en place sur les massifs les plus vastes des suivis spécifiques permettant d’évaluer le bon état de santé des animaux ainsi que leur abondance. Car au-delà d’une certaine densité d’individus, ces espèces peuvent déséquilibrer et mettre en péril l’écosystème forestier dans son ensemble, au regard des dégâts importants qu’ils provoquent :

  • sur la végétation,  à travers le piétinement et la consommation des jeunes pousses empêchant leur régénération ou encore l’écorçage des arbres ;
  • sur la faune, avec des impacts conséquents sur certaines populations animales pâtissant de ce déséquilibre : animaux chétifs, plus vulnérables aux maladies et présentant un taux de mortalité plus élevé.

Par ailleurs, de par leur proximité avec les villes, les terres cultivées et les infrastructures routières, une surpopulation de grand gibier peut engendrer des risques non négligeables pour autrui et des dégâts importants : collision sur les routes et les voies ferrées, perturbation du trafic, destruction de clôtures et aires de jeu, dégâts occasionnés sur les pelouses, etc.

La pratique de la traque-affût

Traque-affût – Chasseur posté sur un mirador
Crédit : Île-de-France Nature

Pour limiter le stress chez l’animal et optimiser la sécurité du public et des professionnels, Île-de-France Nature développe la pratique de la traque-affût.

À l’inverse d’une battue classique, cette méthode consiste à mobiliser un nombre moins important de porteurs d’armes, postés sur des miradors isolés dans les boisements, au niveau des lieux de passage du gibier. Les tirs, provenant de ces miradors et orientés vers le sol (tirs fichants), sont ainsi effectués sur des animaux clairement identifiés et se déplaçant à faible allure grâce à des rabatteurs moins nombreux.

Île-de-France Nature s’assure aussi que toutes les carabines utilisées pendant les traques-affûts sont pourvues de modérateur de son et d’organe de visée.

Ce mode de chasse permet ainsi d’optimiser l’impact des balles tout en réduisant le nombre d’animaux blessés, le nombre de balles tirées et le risque d’accident dû au tir à balles.

Informer pour mieux cohabiter

Dans un souci de maintien de l’équilibre de l’écosystème forestier et de sécurité de l’ensemble des personnes fréquentant les forêts régionales, mais aussi des riverains résidant à proximité, Île-de-France Nature, en tant que gestionnaire des espaces naturels régionaux, est dans l’obligation de mettre en place ponctuellement des chasses de régulation.

L’enjeu pendant ces opérations, menées entre novembre et mars (période légale de chasse), reste d’assurer la sécurité du public. C’est pourquoi Île-de-France Nature l’informe systématiquement de la tenue de ces opérations et appelle à la plus grande vigilance : affichage sur site plusieurs jours avant, partage en amont des dates d’intervention aux mairies concernées et publication sur le site internet d’Île-de-France Nature. Le jour-même, les règles en matière de signalétique sont scrupuleusement respectées, notamment à travers le déploiement de panneaux sur les chemins et aux abords des routes pour informer de l’intervention en cours.

Île-de-France Nature complète ses actions avec l’utilisation d’applications mobiles telles que Melckone ou équivalent, permettant au plus grand nombre d’accéder en temps réel aux dates des chasses prévues.

La gestion durable des forêts régionales garantie par les certifications forestières dont bénéficie Île-de-France Nature

Pour formaliser la gestion durable de ses forêts et dans une perspective d’amélioration continue, Île-de-France Nature s’est engagée dans les certifications forestières PEFCTM et FSC®, respectivement depuis 2009 et 2014. Ces certifications, prenant en compte les attentes des usagers, attestent qu’Île-de-France Nature respecte des règles strictes garantissant le renouvellement de la forêt, son entretien, son exploitation et son ouverture au public tout en préservant les espèces végétales, animales et leurs habitats. À ce titre, l’Agence fait l’objet, chaque année, d’un contrôle rigoureux de la part des certificateurs.

Aujourd’hui, ce sont respectivement 100 % (11 000 hectares) et 80 % (près de 8 500 hectares) de la surface forestière acquise et gérée par Île-de-France Nature pour le compte de la Région qui sont labellisés PEFCTM et FSC®.

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2020, une année encore plus verte !

2020, une année encore plus verte !

Début d’année rime souvent avec bonnes résolutions. Île-de-France Nature vous propose trois pistes, pour une année encore plus verte.

1. La nature en bas de chez moi : j’en profite !

Ce n’est plus un secret : les espaces verts et boisés participent au bien-être et à l’amélioration du cadre de vie des habitants. Mais saviez-vous que près de 25 % de la surface de l’Île-de-France est composée de forêts ? Autant d’écrins de verdure à portée de main qui n’attendent que vous ! Balades à pied, à cheval ou à vélo, pique-niques, observation de la faune et de la flore, cueillette de champignons… laissez-vous tenter par la myriade d’activités qui vous est offerte par la nature.

Crédit photo : © Île-de-France Nature / Hellio Van Ingen

Les 39 forêts régionales regorgent de trésors souvent méconnus qui ne demandent qu’à être découverts ! L’application gratuite Balade Branchée (téléchargeable via Google Play ou AppStore) propose aux amateurs de petites sorties ou aux randonneurs confirmés une soixantaine de balades guidées et commentées pour pénétrer dans le patrimoine naturel et culturel de la région.
Dès mars prochain, vous pourrez également participer à l’une des 160 animations gratuites de la Natur’Box 2020 proposées par Île-de-France Nature en partenariat avec des associations !

Et pour le bien-être de tous les usagers de la forêt, nous vous rappelons quelques gestes simples, faciles à adopter : tenir son chien en laisse, repartir avec ses déchets, rester sur les chemins balisés, pratiquer les sports motorisés ailleurs qu’en forêt et s’adonner à la cueillette avec parcimonie.

2. Meubles, jouets et bois de chauffage : je m’assure que le bois provient de forêts gérées durablement.

La vérification de la provenance du bois est essentielle pour lutter contre la déforestation mais aussi pour préserver la biodiversité, les sols et les ressources en eau. En Île-de-France, la bonne gestion des forêts permet aussi de répondre, sur le long terme, à un enjeu particulièrement fort : concilier les différentes fonctions des forêts, qu’elles soient économiques, environnementales ou encore sociales et culturelles.

Meubles, jouets, chauffage… Lors de vos prochains achats, assurez-vous qu’un label certifiant une gestion durable, tel que PEFCTM ou FSC®, figure sur l’étiquette du produit que vous souhaitez acheter ! Vous vous assurez ainsi que le produit convoité résulte des meilleures pratiques forestières grâce à une traçabilité tout au long du processus de fabrication du produit. Un geste fort pour la planète !

Et, si le label est une garantie pour le consommateur, c’est également une véritable reconnaissance du savoir-faire du gestionnaire de la forêt ! Il l’engage à respecter plusieurs règles permettant d’exploiter la forêt, d’assurer sa régénération et son entretien, tout en préservant les espèces animales et végétales. Dès 2009, Île-de-France Nature a été précurseur en matière de certifications forestières, à travers l’obtention de labels exigeants et reconnus. Respectivement 100 % (soit plus de 10 000 hectares) et 67 % de ses forêts (soit plus de 6 700 hectares), sont aujourd’hui certifiés PEFCTM et FSC®.

3. Local et de saison : je mange sain.

L’alimentation locale et de saison, c’est tendance… et bon pour la santé ! Et ne pensez pas, qu’en Île-de-France, vous n’aurez à manger que du cresson ! La surface de la région est couverte par près de 50 % de terres agricoles. Le Pacte agricole régional vise notamment à diversifier les exploitations franciliennes et à favoriser le développement des circuits courts et de proximité, pour offrir aux Franciliens l’occasion de s’alimenter localement et sainement. Une marque régionale « Produit en île-de-France » a même vu le jour afin de promouvoir les produits et les savoir-faire du territoire francilien avec déjà plus de 1400 produits référencés !

Crédit photo : © Île-de-France Nature / Île-de-France Nature Nature – F. Chenel

Les atouts des produits locaux et de saison ? Ils sont frais, cueillis à maturité et regorgent de belles saveurs. Évitant des temps de transports et d’entreposage démesurés entre les sites de récolte et les points de vente et cultivés dans des conditions climatiques qui leur sont propres, les fruits et légumes de saison sont par ailleurs beaucoup plus riches en nutriments. En y regardant d’un peu plus près, on peut s’apercevoir qu’ils ont tendance à répondre à nos besoins nutritionnels à l’instant « t ». En hiver, de bons légumes (poireaux, brocolis, choux…) sont là pour faire face au froid. A contrario, pastèques, melons ou fraises s’invitent dans nos menus en été ! Ce sont des produits à forte teneur en eau qui nous permettent de nous désaltérer. Et si vous vous lassez des produits phares de la saison, pensez à (re)découvrir des légumes oubliés, qui sont les nouvelles stars des étals !

N’hésitez pas à partager ces bonnes résolutions avec votre entourage…

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3 questions à Stéphanie Cuenin, déléguée territoriale

3 questions à Stéphanie Cuenin, déléguée territoriale

Stéphanie Cuenin arpente le sud de la Seine-et-Marne depuis près de 10 ans. Représentant à lui seul la moitié de la surface de l’Île-de-France, ce département s’étend sur plusieurs régions naturelles, telles que la Brie ou le Gâtinais. Il constitue aussi bien un grenier, avec 60 % de sa superficie dédiés à l’agriculture, qu’un poumon vert, avec un quart de sa surface couvert de forêt. Un pied au bureau, un pied sur le terrain, notre déléguée territoriale agit au quotidien pour le cadre de vie des Franciliens. Elle tente de préserver le fragile équilibre entre la ville et la nature dans la « Région Capitale ». Rencontre.

Stéphanie Cuenin, Déléguée territoriale – Crédit Photo : Île-de-France Nature

Quelles ont été tes motivations et ton parcours pour faire ce métier ?

Pendant longtemps, lorsqu’on me demandait : « Qu’est-ce que tu voudras faire plus tard ? », je répondais : « herboriste ». Mais ce métier, tel que je l’envisageais en tout cas, n’existait plus depuis bien longtemps ! M’étant toujours sentie proche de la nature et du vivant, j’ai orienté mes études vers la filière agricole. Bac ès Sciences agronomiques et Techniques en poche, plutôt que d’intégrer une prépa « agro », j’ai souhaité être paysagiste. J’aurais pu intégrer l’université Laval de Québec, mais j’ai finalement réorienté mes études dans le domaine de l’aménagement du territoire pour élargir ma cible : passer du particulier au commun – non au sens du banal, mais du collectif – et de l’espace privatif aux grands paysages.

J’ai finalisé mes études au Centre d’études supérieures d’aménagement (CESA) de Tours. C’était en 1997, un temps où Jean-Paul Pigeat, fondateur du Conservatoire international des parcs et jardins et du paysage et du Festival des Parcs et Jardins de Chaumont-sur-Loire, réussit la gageure de s’associer au CESA pour transmettre aux étudiants que nous étions toute la diversité du monde de l’entreprise et de la recherche, sous l’angle de l’environnement et du paysage.

Pourquoi avoir choisi Île-de-France Nature ?

J’étais en poste à la Région Rhône-Alpes, déjà dans le domaine de la prospective, lorsque j’ai candidaté au poste de « chargée de mission, responsable territoriale » pour Île-de-France Nature. Je découvrais, dans le même temps, l’existence de cette structure régionale unique en son genre et la renommée nationale dont elle jouissait déjà en matière d’aménagement du territoire et de protection des espaces naturels. C’était une belle opportunité d’évolution dans mon parcours professionnel : de nouveaux enjeux, un contexte territorial complexe propre à la Région Île-de-France, de nouveaux champs de compétences et ce, en restant dans mes domaines de prédilection.

Quelles sont tes principales missions au quotidien ?

Mon travail est extrêmement riche et diversifié, grâce à la dynamique du territoire dont je m’occupe et la transversalité qu’il implique avec les autres directions d’Île-de-France Nature. Il mêle bureau et terrain et se décline en trois missions principales :

  • La planification et la stratégie, tout d’abord, en relation directe avec les services de la Région et les collectivités territoriales. J’apporte mon expertise et participe à l’élaboration des différents documents « cadres » des politiques régionales (tels que le Schéma Directeur de la Région Île-de-France ou le Schéma Régional de Cohérence Écologique pour ne citer que ceux-là), ou des documents d’urbanisme, projets de territoire et autres plans règlementaires relatifs aux déplacements, au climat, à l’air, à l’énergie, aux circulations douces, aux espaces naturels sensibles…
  • La prospective territoriale, ensuite, qui s’exprime à travers la création de périmètres régionaux d’intervention foncière (PRIF) : sur ces secteurs identifiés, je suis l’interlocutrice privilégiée des élus et des différents partenaires locaux et je m’attache à y déployer les missions propres à Île-de-France Nature qui pourra, ensuite, être amenée à intervenir en tant que maître d’ouvrage ou maître d’œuvre. Les projets envisagés ou les actions conduites sont le résultat d’une conjugaison de compétences et d’expertises entre les directions d’Île-de-France Nature. Je cherche à échanger avec tous pour aboutir à des résultats partagés, tout en veillant aussi à garantir l’intérêt des territoires.
  • L’ingénierie technique, enfin, puisque je suis en charge d’instruire les dossiers émanant des collectivités dans le cadre des appels à projets du « Plan Vert régional » qui vise à créer 500 nouveaux hectares d’espaces verts ou boisés d’ici 2021.

En résumé, c’est un travail passionnant de sensibilisation et d’ingénierie à apporter à l’ensemble des acteurs du territoire avec, en ligne de mire, la protection, la valorisation ou le développement des espaces naturels, agricoles et forestiers.

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L’AEV et le Marché International de Rungis unis pour dynamiser l’agriculture francilienne

Île-de-France Nature et le Marché International de Rungis unis pour dynamiser l’agriculture francilienne

Île-de-France Nature et le Marché international de Rungis ont signé le mardi 8 octobre dernier une convention de partenariat. Le but ? Développer des convergences entre l’objectif de maintien, de développement et de diversification de l’agriculture francilienne porté par Île-de-France Nature et les débouchés proposés par le Marché International de Rungis.

Ce partenariat vise à dynamiser la production et la commercialisation régionale des produits franciliens (notamment fruits, légumes, viandes et produits laitiers), mais aussi permettre l’accès des commerçants, des restaurateurs et des consommateurs à des produits frais, locaux et de qualité.

Comme première illustration des synergies possibles, un agri-dating a marqué le début du partenariat : une matinée d’échanges durant laquelle des agriculteurs locataires d’Île-de-France Nature et des grossistes ont pu personnellement se rencontrer et établir ensemble de nouvelles pistes de travail, selon le type d’exploitation, les attentes et les besoins de chacun.

« Cet engagement s’inscrit pleinement dans les objectifs du Pacte agricole de la Région Île-de-France. Il est naturel pour Île-de-France Nature des Espaces Verts de rechercher des synergies avec des acteurs clés de la commercialisation de produits alimentaires, tels que le Marché International de Rungis. Car nous sommes convaincus que la création de convergences entre le foncier géré par Île-de-France Nature et les besoins identifiés par les professionnels du secteur en produits agricoles locaux de qualité constitue un levier pour la pérennisation de l’activité agricole en Île-de-France », précise Anne Cabrit, Présidente d’Île-de-France Nature des Espaces Verts (Île-de-France Nature) de la Région Île-de-France.

Pilier économique de la Région à part entière, le secteur agricole a pourtant perdu 23 % de ses exploitations en Île-de-France depuis 2000. Aujourd’hui, ce partenariat permet concrètement à Île-de-France Nature d’apporter aux agriculteurs locataires des terrains qu’elle gère de nouvelles opportunités de commercialisation de leurs produits, dans une chaîne économique durable et locale.

À travers cette convention et dans le respect de leurs domaines de compétences respectifs, Île-de-France Nature et le Marché International de Rungis s’engagent à œuvrer conjointement pour :

  • Maintenir les exploitations agricoles et favoriser l’installation d’agriculteurs sur les sites d’Île-de-France Nature, notamment des jeunes et prioritairement des projets d’agriculture biologique ;
  • Favoriser l’insertion des producteurs dans une chaîne économique viable et accompagner les agriculteurs dans l’identification de l’ensemble des débouchés et circuits de commercialisation possibles ;
  • Faciliter la commercialisation de la production des agriculteurs en bail avec Île-de-France Nature, s’ils le souhaitent, par les opérateurs du Marché International de Rungis ou sur des zones du marché dédiées à la production francilienne ;
  • Promouvoir et faire-valoir le maintien de l’agriculture au niveau régional et l’approvisionnement local, tant auprès des institutionnels, des professionnels, en particulier les opérateurs du Marché International de Rungis, que du grand public ;
  • Faciliter un approvisionnement durable et optimisé en produits locaux de la Région Île-de-France pour les Franciliens, notamment via les commerces de bouche et la restauration.

Pour répondre à ces objectifs, des actions ont été définies par les partenaires, telles que la proposition de débouchés supplémentaires dès le lancement des appels à candidatures d’Île-de-France Nature visant à installer de nouveaux agriculteurs. Une démarche clé marquant la volonté d’Île-de-France Nature de renforcer la viabilité économique des projets des candidats.

De gauche à droite : M. Dupuis (agriculteur), M. Rezouki (agriculteur), Stéphane Layani et Anne Cabrit – © Île-de-France Nature / V. Pichot
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Belvédère de la Butte des Châtaigniers : un panorama d’exception sur Paris et toute l’Île-de-France

Belvédère de la Butte des Châtaigniers : un panorama d’exception sur Paris et toute l’Île-de-France

Territoire concerné: Buttes du Parisis

Du haut de ses 126 mètres, cette ancienne carrière de gypse située sur les communes d’Argenteuil et de Sannois est aujourd’hui un espace de respiration essentiel pour les quelque 200 000 habitants résidant à proximité immédiate. Depuis la restructuration de son belvédère, la Butte des Châtaigniers est aussi LE spot majeur pour profiter d’un panorama exceptionnel sur Paris et toute l’Île-de-France.

Acquis par Île-de-France Nature dans les années 1990, l’Espace naturel régional des Buttes du Parisis (620 hectares) dont la Butte des Châtaigniers (19 hectares) fait partie, constitue un maillon essentiel de la Ceinture verte francilienne.

Le 21 septembre, Anne Cabrit, Présidente d’Île-de-France Nature des Espaces Verts (Île-de-France Nature) de la Région Île-de-France, a inauguré les aménagements du belvédère de la Butte des Châtaigniers pour l’accueil du public, en présence de Jean-Philippe Dugoin-Clément, Vice-Président de la Région en charge de l’écologie, du développement durable et de l’aménagement, Bernard Jamet, maire de Sannois et Georges Mothron, maire d’Argenteuil. Des travaux clés de sécurisation, d’équipements, d’accessibilité, et d’amélioration de la biodiversité ont été menés pour permettre aux usagers de profiter pleinement de ce site.

Située sur les communes d’Argenteuil et de Sannois dans le Val d’Oise, particulièrement carencées en espaces verts, la Butte des Châtaigniers répond pleinement aux objectifs du Plan vert de la Région Île-de-France : une offre d’espaces naturels et boisés, accessibles et conciliant différents usages.

Inauguration du belvédère de la Butte des Châtaigniers (Val d’Ose) – © Île-de-France Nature / V. Pichot

Ancienne carrière de gypse transformée par la suite en décharge à ciel ouvert (remblais de démolition, déchets organiques et ménagers), la Butte des Châtaigniers a initialement fait l’objet d’une phase de reconquête impliquant d’importants travaux de dépollution, de modelage et de renaturation.

En 2019, les aménagements ont principalement concerné le sommet de la butte.

Une nouvelle entrée du site depuis la commune de Sannois a été créée. Pour permettre une découverte progressive du panorama francilien, des travaux de nivellement ont été réalisés, ainsi que la création d’un ouvrage en acier Corten conduisant naturellement au belvédère.

Ce dernier répond aux normes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduiteDans une logique d’amélioration de l’accueil du public, bancs, mobilier d’accueil et corbeilles trouvent aujourd’hui leur place sur le sommet de la butte.

La mise en place d’espaces ouverts permettant une visibilité de l’ensemble du belvédère et l’installation de mâts d’éclairage et d’équipements anti-intrusions (bornes, potelets, portail, etc.) assurent par ailleurs la sécurisation du site.

Enfin, une attention particulière a été portée à l’amélioration de la biodiversité à travers la diversification de la palette végétale (plantation de 90 arbres : cèdres, chênes, érables, merisiers, poiriers…), la reprise des prairies et des gazons ainsi que la création d’enclos permettant de minimiser le piétinement et de favoriser le développement d’espaces à haute valeur floristique.

Belvédère de la Butte des Châtaigniers (Val d’Oise) – © Île-de-France Nature / V. Pichot