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3 questions à Vincent Dumez, agent technique forestier

3 questions à Vincent Dumez, agent technique forestier

Aujourd’hui agent technique forestier pour le territoire Sud à Île-de-France Nature, Vincent a plusieurs cordes à son arc : professionnel du secteur équin, maître d’œuvre dans les travaux public, chauffeur d’engins forestiers, sylviculteur… Depuis presque 15 ans maintenant, il se forge des expériences au gré de ses passions et de ses rencontres. Portait métier d’un homme attaché, avant tout, à ses terres et aux siens.

Vincent Dumez, agent technique forestier à Île-de-France Nature
Crédit : Île-de-France Nature

Quelles ont été tes motivations et ton parcours pour faire ce métier ?

Deux passions m’animent depuis mon plus jeune âge : les chevaux et la forêt. J’ai grandi dans le Berry, où mes parents nous ont transmis, avec mon frère, leur amour pour ces bêtes.

Une fois mon Bac en Sciences et technologies de l’agronomie et de l’environnement (STAE) en poche, direction Nevers en Bourgogne pour débuter un BTS en production animale. Ces études supérieures m’ont permis de me spécialiser dans l’élevage équin et de rejoindre les Haras nationaux, à la pointe de la sélection génétique et de la reproduction des équidés. Suite à une réorganisation de la structure, ce fut un déchirement de quitter cet établissement après 2 ans d’activité. Aucun équivalent n’existait et il n’était pas envisageable à l’époque de quitter ma région pour rejoindre les stations des Haras nationaux de Corrèze ou de Normandie.

J’ai alors entamé mon premier virage professionnel : des rencontres successives m’ont amené à intégrer un laboratoire de travaux publics à Bourges. Je m’éloignais de mes premiers amours, mais il s’agissait d’une opportunité intéressante, dans un secteur que je connaissais peu. J’ai revêtu la casquette de maître d’œuvre de chantier pour autoriser ou non la réalisation de travaux d’infrastructures principalement routières, et effectuer le suivi de chantiers lorsque les projets étaient validés.

Après trois années au sein de cette entreprise, j’ai renoué avec mon autre passion, celle de la gestion forestière. Pendant cinq ans, j’ai travaillé à l’ONF, toujours dans le Berry, en tant que chauffeur d’engins forestiers et sylviculteur.

Pourquoi avoir choisi Île-de-France Nature ?

J’étais dans le Berry et je comptais bien y rester. C’est une rencontre qui m’a amené à Île-de-France Nature. En toute franchise, je ne connaissais pas cette structure très spécifique à l’Île-de-France et ne soupçonnais pas les enjeux environnementaux qui s’y jouaient, que ce soit en matière de forêt, de biodiversité ou encore d’agriculture.

Je suis très attaché à ma région, mais encore plus à ma famille. Mon frère jumeau ayant déménagé en Seine-et-Marne pour travailler à l’ONF, j’ai saisi l’opportunité de travailler à Île-de-France Nature. J’ai rejoint en 2017 la brigade équestre pour patrouiller principalement en Forêt régionale de Ferrières, en Seine-et-Marne, avant de devenir agent forestier pour le territoire Sud, et d’être titularisé en 2018.

Quelles sont tes principales missions au quotidien ?

Aujourd’hui, je travaille en Seine-et-Marne et en Essonne, plus particulièrement au sein de l’Espace naturel régional de Rougeau et Bréviande et de la Réserve naturelle régionale des Bruyères de Sainte-Assise. En tant qu’agent technique forestier, mon quotidien consiste à sécuriser ces deux sites naturels régionaux, signaler les éventuels dépôts et autres incivilités. J’effectue également le suivi des chantiers d’entretien et j’assure la bonne relation avec les entreprises sollicitées pour effectuer les travaux. Travailler main dans la main avec ces dernières est un pan de mon métier que j’apprécie particulièrement. En résumé, un quotidien au grand air, vital pour moi.