Catégories
Portrait agent

3 questions à Sébastien Trésonne, Technicien en charge de l’Aménagement Paysager et des Espaces Naturels

3 questions à Sébastien Trésonne, Technicien en charge de l’Aménagement Paysager et des Espaces Naturels

Depuis près de 20 ans, Sébastien commence chaque journée avec un sourire sur le visage et les yeux qui pétillent. Rencontre avec un expert pour qui les espaces naturels régionaux n’ont plus de secret.

Quelles ont été tes motivations et ton parcours pour faire ce métier ?

Je suis né dans la ville de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, à trois pas de la Forêt régionale de Bondy. Et dès mon plus jeune âge, ce petit coin de nature a été mon terrain de jeu privilégié !

Après cette première rencontre avec les forêts franciliennes, j’ai décidé de concrétiser mon engagement en validant un BTS gestion forestière.

En 1998, Île-de-France Nature recherchait des personnes pour faire découvrir la Forêt régionale de Bondy aux habitants de Montfermeil. Fin connaisseur des lieux, j’ai décidé de tenter ma chance en envoyant une candidature. Le pari a été gagné, j’ai été embauché. Voici comment a commencé ma carrière à Île-de-France Nature !

Pendant plus de 20 ans, j’ai réussi peu à peu à grimper les échelons de cet établissement pour tendre vers des missions de plus en plus variées.

Pourquoi avoir choisi Île-de-France Nature ?

Ce n’est pas moi qui ai choisi Île-de-France Nature des Espaces Verts, c’est elle qui m’a choisi !
Et grâce à l’incroyable solidarité qui y règne, et un partage des valeurs uniques entre tous ses agents, elle m’a guidé, construit et formé durant plusieurs belles années.

Je suis très fier de faire partie d’une structure unique en France qui imagine, aménage et protège les espaces naturels de la Région Île-de-France.

Quelles sont tes principales missions au quotidien ?

Aujourd’hui, je suis technicien chargé de l’Aménagement Paysager et des Espaces Naturels pour la Réserve Naturelle régionale du Grand-Voyeuxla Forêt régionale des Vallières et l’espace naturel régional de Précy-sur-Marne, propriétés d’Île-de-France Nature situées dans le Département de la Seine-et-Marne.

Je connais par cœur chaque coin et recoin de ces sites régionaux. J’ai arpenté leurs chemins par toutes les saisons. J’ai rencontré les promeneurs, les agriculteurs, les élus des communes riveraines et les associations locales, avec lesquelles je partage un amour pour ces lieux.

Grâce à cette connaissance du terrain sans cesse réactualisée, j’ai une vision très claire des besoins de ces sites en matière d’accueil du public, de gestion forestière et de protection de la biodiversité.Je sais donc les travaux à mettre en place pour les rendre encore plus agréables.

J’établis ensuite un état des lieux et un plan d’actions que je transmets au technicien chargé de l’entretien du site. Celui-ci aura la responsabilité du bon accomplissement des travaux décrits dans le plan, et du suivi du budget qui leur est alloué.

A ce premier pan de mes fonctions s’ajoute une mission de management : je suis responsable de près d’une dizaine d’agents chargés des tournées de surveillance sur toutes les propriétés régionales du Nord-Est et du Sud de l’Île-de-France.

Leur expertise du terrain est primordiale pour avoir une vision globale d’un territoire aussi grand et étendu que le nôtre. Et grâce à leurs retours, je peux mieux comprendre comment s’articule la gestion des différents espaces naturels de la Région Île-de-France.

Sébastien Trésonne supervise des travaux de fauche en Forêt régionale des Vallières.
Catégories
Portrait agent

3 questions à Guillaume Sandret, gestionnaire de patrimoine

3 questions à Guillaume Sandret, gestionnaire de patrimoine

La tête sur les épaules et le sourire aux lèvres, Guillaume travaille de concert avec l’ensemble des services d’Île-de-France Nature pour améliorer le cadre de vie des Franciliens. Rencontre avec un agent passionné par la médiation avec les publics.

Quelles ont été tes motivations et ton parcours pour faire ce métier ?

C’est mon service militaire effectué au sein du service social de la mairie de Saint-Ouen l’Aumône qui a été l’élément déclencheur et qui a révélé mon goût du service public. Chaque jour, dans le traitement des dossiers, je m’efforçais d’agir avec équité et justice, en préservant les intérêts de chaque citoyen.

S’en est ensuit une dizaine d’années d’expérience dans différentes collectivités situées en Grande Couronne, où j’ai continué à travailler dans le secteur du logement social, en même temps que je passais un à un les concours de la fonction publique.

J’ai ensuite souhaité élargir mon domaine d’activités. Fort d’une expertise technique acquise lors du montage d’opérations de réhabilitation de bâtiments, je suis devenu adjoint au directeur des services techniques d’une commune du Val d’Oise. Avant d’intégrer le service aménagement et gestion d’Île-de-France Nature !

Pourquoi avoir choisi Île-de-France Nature ?

Lors de mes expériences en mairie, j’avais travaillé à la mise en place dun Contrat régional – outil créé par la Région Île-de-France pour accompagner les collectivités dans leurs projets d’investissement. De cette époque datent mes premiers contacts avec la Région, et la découverte de son fonctionnement, ses rouages internes et ses organismes associés, dont Île-de-France Nature. J’ai tout de suite été frappé par son efficacité !

En effet, dans les petites mairies, ce qui est difficile, c’est le manque de moyens humains et matériels qui empêche de réaliser correctement ses missions et qui nous oblige parfois à faire du « bricolage ». À Île-de-France Nature, c’est différent : le professionnalisme m’a immédiatement sauté aux yeux. On a la chance de réunir en interne une équipe d’experts qui interviennent aussi bien en amont qu’en aval des projets d’aménagement : Île-de-France Nature achète, aménage et entretient les sites. Et en tant que gestionnaire de patrimoine, j’ai pour objectif de préserver le fragile équilibre entre la nature et la ville et de veiller à ce que chaque Francilien ait le droit d’accéder à un espace vert de proximité.

Quelles sont tes principales missions au quotidien ?

Mon métier consiste à mettre à disposition des acteurs publics ou privés les espaces naturels régionaux que nous gérons pour le compte de la Région Île-de-France, par le biais de conventions gratuites ou payantes. Et bien sûr, à pallier toutes les difficultés pouvant survenir, dans le respect de la loi. Ce sont des missions qui rejoignent mon goût de l’équité et de la justice, et ma vocation à contribuer au bien-vivre de tous.

Et pas de routine ! Mon emploi du temps est extrêmement varié : hier, je m’occupais d’une convention afin de permettre la consolidation du mur d’une piscine voisine d’un espace naturel régional. Aujourd’hui, j’interviens en tant que conseiller pour la mission Agriculture sur les problématiques liées à l’expiration de baux ruraux et aux reprises d’exploitations agricoles. Et demain, je verrai dans quelle mesure il est possible qu’un marchand de glaces puisse installer son commerce ambulatoire sur l’un de nos espaces naturels régionaux.

Je travaille pour l’intérêt général avec le souci permanent d’améliorer le cadre de vie des Franciliens. Un vrai moteur pour moi !

Catégories
Portrait agent

3 questions à Claire Nowak, Responsable de la gestion forestière, de la chasse et de la surveillance

3 questions à Claire Nowak, Responsable de la gestion forestière, de la chasse et de la surveillance

Malgré ses nombreux voyages qui l’ont menée de son Grand Est natal à l’Île-de-France, en passant par les États-Unis, Claire a gardé ses racines… en forêt ! Rencontre.

Quelles ont été tes motivations et ton parcours pour faire ce métier ?

La forêt, je suis un peu née dedans… J’ai grandi dans une région rurale et très boisée, dans l’Est de la France, en bordure d’un bois de chênes traversé par les bunkers de la ligne Maginot. C’était un espace assez fascinant, et je pense que j’ai attrapé le virus là-bas.

J’ai longtemps tourné autour du sujet en étudiant la géographie, l’économie territoriale et l’aménagement du territoire à Sciences Po. Puis une rencontre avec les forestiers de l’ONF en Île-de-France a fini de me convaincre de faire de la forêt mon métier. J’ai alors été me former à l’université de Yale, aux États-Unis, pour rapporter en France un regard un peu différent.

Après un an passé dans le Nord-Pas-de-Calais, au Centre Régional de la Propriété Forestière, à conseiller les propriétaires de forêts privées sur la façon dont gérer leurs terrains, je suis revenue en Île-de-France.

Pourquoi avoir choisi Île-de-France Nature ?

La forêt est gérée pour satisfaire 3 usages : la préservation de la biodiversité, le développement de la filière bois et l’accueil du public. Aux États-Unis, du fait de l’immensité des territoires, on peut presque réserver une forêt à chaque usage. En Île-de-France, la densité de population est telle qu’il est impossible d’adopter le même système de gestion. Tous les usages se superposent. Il faut obligatoirement équilibrer l’accueil, l’habitat et la production au sein de chacune de nos forêts régionales. C’est ce défi qui rend notre travail fascinant et qui m’a poussée à choisir Île-de-France Nature.

Quelles sont tes principales missions au quotidien ?

Il n’y a pas de journée type ! J’ai la chance d’avoir un poste « couteau suisse » : gros projets et petits chantiers alternent tout au long de l’année.

La gestion de chacune de nos forêts est pensée sur le long terme et formalisée par un document d’aménagement forestier, fruit d’un travail en commun avec l’ONF, les élus et les associations locales. 3 à 4 documents de ce type sont réalisés chaque année pour remettre en gestion nos massifs régionaux.

Mais la vie des forêts est aussi rythmée par une série de chantiers plus ponctuels que j’aide à mettre en place. Le dernier en date est une réouverture de landes par abattage et débardage à cheval en forêt régionale de Grosbois, dans le Val-de-Marne. Je m’assure que nos techniciens ont les informations et les budgets nécessaires pour entretenir les sites et j’encadre la surveillance des lieux par l’intermédiaire, notamment, de la brigade équestre.

En complément de tous ces outils de gestion des milieux naturels vient la chasse. Comme nous n’avons plus de grands prédateurs en Île-de-France, l’action de l’Homme est nécessaire pour réguler le gibier. Île-de-France Nature la met en place sur ses territoires dans le souci de pratiquer une chasse de régulation respectant les meilleures pratiques, avec ses locataires privés ou lors de chasses internes.

Pour résumer, je joue un rôle d’interface entre tous les acteurs de la gestion des espaces naturels régionaux pour leur permettre de travailler ensemble, en bonne intelligence.

Catégories
Portrait agent

3 questions à Olivier Pratte, conservateur des Réserves naturelles régionales

3 questions à Olivier Pratte, conservateur des Réserves naturelles régionales

Des Boucles de Moisson jusqu’au Grand Voyeux en passant par les Seiglats ou le Marais de Stors, Olivier travaille chaque jour à donner à la biodiversité toute la place qu’elle mérite. Rencontre avec un passionné !

Quelles ont été tes motivations et ton parcours pour faire ce métier ?

J’ai toujours été passionné par la nature ! Au départ, mon attention se portait principalement sur les animaux. Cela a commencé par la tenue d’un carnet de terrain lors de balades au cours desquelles je notais méthodiquement mes observations sur la faune environnante.

Par la suite, j’ai décidé de devenir bénévole pour le Groupe ornithologique et naturaliste du Nord-Pas-de-Calais (GON), grâce auquel j’ai perfectionné mes réflexes naturalistes.

Puis, souhaitant faire de ma passion mon métier, j’ai entamé un cursus universitaire en génie écologique. Si je dois la plupart de mes connaissances faunistiques à mon expérience du terrain et à mon investissement associatif, ces études m’ont permis de leur donner des bases scientifiques solides.

Pourquoi avoir choisi Île-de-France Nature ?

La faune ne s’arrête pas aux frontières administratives dessinées par les Hommes. Pour comprendre et protéger la nature, il faut avoir une vue d’ensemble et travailler à l’échelle de la Région le permet. C’est pourquoi, après avoir été salarié pendant 10 ans par le GON, j’ai choisi de postuler à Île-de-France Nature. Son rôle de gestionnaire d’espaces naturels à l’échelle régionale, unique en France, a été déterminant dans mon choix.

Quelles sont tes principales missions au quotidien ?

En collaboration avec les techniciens présents sur le terrain, mon travail consiste à ce que chacune des Réserves naturelles régionales (RNR) placée sous ma responsabilité soit gérée conformément à son plan de gestion.

Ce dernier est un document qui présente et hiérarchise les différentes opérations destinées à protéger la faune et la flore, pour une durée de 12 ans. Cela peut paraître beaucoup pour certains. Mais la nature n’a pas le même rythme que nous ! S’y adapter permet de suivre au jour le jour l’évolution des écosystèmes afin de comprendre comment, sur ces sites, les différents usages – humains comme animaux – de la nature peuvent cohabiter harmonieusement.

C’est pourquoi, en complément des inventaires faunistiques et floristiques, ainsi que des travaux de restauration et d’entretien régulièrement réalisés, un comité de gestion est organisé chaque année dans chacune des RNR du territoire. Constitués de tous les acteurs présents sur les Réserves, ces comités ont pour but de suivre les actions et de valider le budget qui leur est consacré. Un bel exemple de concertation !

Catégories
Portrait agent

3 questions à : Aude Sourisseau, géomaticienne

3 questions à : Aude Sourisseau, géomaticienne

Rencontre avec une passionnée des cartes, qui a su mettre toute son énergie au service… des services.


Île-de-France Nature (Île-de-France Nature) gère près de 15 000 hectares de propriétés régionales. Une telle surface nécessite un système d’information géographique performant, couplé à des compétences techniques pointues. Rencontre avec Aude, une passionnée de cartes qui a su mettre toute sa passion et son énergie au service… des services.

Quelles ont été tes motivations et ton parcours pour faire ce métier ?

C’est au cours de mes études en écologie que j’ai découvert la géomatique : une discipline qui regroupe l’ensemble des outils et méthodes permettant d’acquérir, de représenter, d’analyser et d’intégrer des données géographiques. J’ai très vite compris que cette façon unique de traiter les données apportait un réel plus dans la gestion environnementale des territoires.
En effet, dans la nature, les êtres vivants interagissent constamment entre eux et avec leur environnement, sur des distances parfois très importantes. Il est donc nécessaire de représenter spatialement les phénomènes observés, afin de mieux comprendre leurs interactions. C’est ce que permet la géomatique… et qui me passionne !
À l’issue de ma formation initiale, j’ai donc fait le choix de me spécialiser en suivant un Master 2 en géomatique appliquée à l’environnement.

Pourquoi avoir choisi Île-de-France Nature ?

Pour faire de la géomatique appliquée à l’environnement, les débouchés ne sont malheureusement pas nombreux. Parmi mes premières expériences professionnelles, j’ai été en charge de la mesure de surfaces agricoles pour une structure publique.

C’est au cours de cette expérience que j’ai connu Île-de-France Nature. J’ai tout de suite été séduite par la richesse de ses missions et leur finalité : améliorer le cadre de vie des Franciliens. Et quand j’ai su qu’un poste de géomaticien était ouvert, je n’ai pas hésité une seconde à postuler !

Quelles sont tes principales missions au quotidien ?

Le poste que j’occupe à Île-de-France Nature depuis 2011 est idéal car il me permet de concilier mon cœur de métier, la géomatique, avec l’une de mes passions : l’environnement.
Mon travail nécessite de comprendre les métiers des agents avec qui je travaille, pour pouvoir ensuite traduire leurs besoins, mettre en relations des données et les retranscrire sous forme de cartographies. Cela demande beaucoup de curiosité intellectuelle !
Les sollicitations des services sont très diverses. Ils peuvent par exemple avoir besoin de connaître précisément les limites des espaces naturels régionaux afin de pouvoir mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires à leur protection.Il me suffit de superposer l’image aérienne de la zone avec le cadastre des communes avoisinantes pour visualiser les contours de nos propriétés ! Je peux aussi intervenir sur le tracé de parcours en forêts dans le cadre du lancement d’une application mobile ou encore sur des sessions de formations internes. Grâce à mon expertise technique, j’interviens en support aux services et c’est ce qui me plait dans ce métier.

Régulièrement, Aude vérifie l’adéquation entre différentes  données cartographiques, afin de garantir leur exactitude sur le Système d’Information Géographique (SIG).
Catégories
Portrait agent

3 questions à … Francis, agent forestier

3 questions à … Francis, agent forestier

Île-de-France Nature protège et aménage les espaces naturels d’Île-de-France depuis plus de 40 ans. Ces missions reposent sur de solides compétences, comme celles de Francis, agent forestier à Île-de-France Nature. Rencontre au cœur de la forêt régionale de Rosny, avec un passionné qui a su conjuguer l’expertise et la pédagogie, afin de rapprocher les Franciliens de leur environnement.

Quelles ont été tes motivations et ton parcours pour faire ce métier ?

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu travailler en plein air, au contact de la nature. C’est pourquoi je me suis d’abord formé au métier d’agriculteur, que j’ai exercé ensuite pendant 17 ans.

Puis, des champs, je suis passé aux forêts.

C’est grâce à l’Office National des Forêts que j’ai fait mes premiers pas dans cet univers. D’abord chauffeur, puis chargé de l’encadrement des chasses, et enfin ouvrier forestier, j’ai assuré de nombreuses fonctions au sein de cette structure, principalement dans les forêts de Rosny et de Rambouillet.

Sans une vraie expérience du terrain, et sans l’aide précieuse des agents de l’ONF, je n’aurais jamais acquis le savoir-faire que je possède aujourd’hui.

Pourquoi avoir choisi Île-de-France Nature ?

Quand j’ai vu que Île-de-France Nature recherchait des personnes pour assurer l’entretien de la forêt de Rosny, j’ai su que c’était là une chance unique de continuer à arpenter ces sentiers que je connais depuis ma jeunesse.

Et oui, vous avez devant vous un enfant du pays ! Tout le monde sait qui je suis ici. En effet, avant de travailler dans la forêt de Rosny, j’ai habité à sa lisière. Je me souviens même avoir fait du cheval dans les sous-bois, lorsque j’étais jeune.

Quelles sont tes principales missions ?

Assurer l’entretien d’une forêt comme celle de Rosny exige une attention de tous les instants. C’est pourquoi je parcours quotidiennement ses chemins, afin de repérer tout ce qui pourrait nuire à la sécurité des promeneurs, et à la santé de la forêt elle-même.

Suite à ce premier repérage, j’établis un plan d’action, et coordonne sa bonne exécution avec les acteurs concernés.

Quelquefois, ce sont les promeneurs eux-mêmes qui viennent spontanément me faire part de désagréments rencontrés. Je profite alors de ces rencontres pour échanger avec eux, de manière pédagogique et ouverte, sur les façons les plus efficaces de rapprocher les Franciliens de leur environnement.

Les forêts sont notre héritage commun. Je suis fier de me lever chaque jour afin de leur donner le meilleur futur qui soit.

Catégories
Portrait agent

3 questions à : Valentine, paysagiste

3 questions à : Valentine, paysagiste

Sur la Butte des Châtaigniers (95), Valentine contrôle la conformité des essences plantées © Île-de-France Nature / E. Prothery

C’est le cœur de la mission d’Île-de-France Nature : aménager, pour le bien-être de tous les Franciliens, les sites naturels qu’elle a acquis. C’est notamment le rôle des paysagistes, au nombre de quatre à Île-de-France Nature. Valentine, responsable de la mission, nous confie toute la passion qu’elle a pour ce métier.

Quelles ont été tes motivations et ton parcours pour faire ce métier ?

Assez jeune, j’ai su que je travaillerai au pied d’un arbre ou que je sèmerai dans les villes… je m’imaginais même garde forestière ! J’ai découvert le métier de paysagiste en seconde, et il faisait alors pleinement écho à mes envies : agir sur le vivant et influencer les usages, tout en permettant de recréer du lien social.
Après l’obtention de mon baccalauréat scientifique, j’ai obliqué vers l’architecture avec l’objectif d’intégrer ensuite une école de paysage. Ce fut un premier pas structurant pour appréhender la cohabitation des enjeux urbains et naturels : j’y ai pris le goût du projet, en particulier grâce à la grande transversalité entre les disciplines. Après ces deux premières années d’études, j’ai décroché en 1996 mon visa pour l’école nationale supérieure de paysage à Versailles.
La formation au métier de paysagiste m’a permis de développer mon regard sensible sur la fragilité des milieux et l’inattendu du vivant. La grande force de ce cursus était la liberté d’expression laissée par les professeurs, qui ne jugeaient pas le parti pris mais la façon de développer un projet.

Pourquoi avoir choisi Île-de-France Nature ?

Je suis arrivée à Île-de-France Nature fin 2013, en provenance du monde des agences d’architecture. J’y avais développé de petits pôles de paysage et la métamorphose territoriale qui en découlait m’avait réjouie. Il me manquait toutefois trois dimensions, que Île-de-France Nature a pu m’apporter.
La première était le besoin de travailler de concert avec d’autres acteurs du paysage : j’ai été comblée à Île-de-France Nature puisque j’y côtoie aussi bien des botanistes que des techniciens du paysage, des ornithologues, des forestiers, des agronomes, des gardes équestres ou même des chasseurs !
La seconde avait trait au suivi des projets. Contrairement aux agences d’architecture, il y a ici une vraie continuité amont et aval : Île-de-France Nature achète, aménage et entretient les sites ; il est donc tout à fait gratifiant de voir les sites évoluer et d’y observer des appropriations parfois inattendues.
Enfin, la troisième concernait le territoire. Défendre la valeur de l’espace naturel en Île-de-France est une quête stimulante ! Les sites gérés par Île-de-France Nature sont un formidable terrain d’investigation pour un paysagiste, car ils ont souvent une ampleur et un sens à l’échelle géographique, couplés à une forte personnalité : ce sont par exemple des massifs forestiers, des buttes témoins rongées par les carrières, des marais impénétrables, des plaines agricoles, des haltes pour les oiseaux migrateurs…

Quelles sont tes principales missions au quotidien ?

À Île-de-France Nature, mes missions touchent essentiellement à trois domaines.
La stratégie, tout d’abord : en tant que responsable de la mission et en lien avec ma supérieure, je gère nos urgences, priorise nos investissements, construis les projets de demain, tisse de la transversalité avec les autres services ainsi qu’avec les collectivités et partenaires du territoire.
L’expertise, ensuite : être expert, c’est partager sa technicité. Le paysage étant un sujet très transversal, chacun le construit à sa façon et j’émets ponctuellement un avis pour accompagner un projet ou une étude menée par une autre mission ou service.
Le pilotage enfin : un projet n’est jamais l’œuvre d’un seul. Nous sommes quatre au sein de la mission paysage et nous conjuguons horizons variés et sensibilités propres.  Tant sur le plan technique que relationnel, je les accompagne au fil des chantiers, en m’efforçant d’anticiper les blocages ou dénouer les nœuds persistants. La notion d’équipe est essentielle pour moi !

Les visites de terrain permettent à Valentine de s’assurer de la cohérence des aménagements imaginés par la Mission Paysage © Île-de-France Nature / E. Prothery
Catégories
Portrait agent

3 questions à : Philippe, garde équestre

3 questions à : Philippe, garde équestre

Depuis 1999, la brigade équestre d’Île-de-France Nature accueille, informe et sensibilise les usagers des espaces naturels franciliens. Philippe, responsable de la brigade, nous en dit un peu plus sur le métier de garde-équestre… pour, qui sait, susciter des vocations ?

Photo ci-dessus : Philippe en tournée de surveillance sur son cheval ‘Olalah du Home » © Île-de-France Nature / Hellio – Van Ingen

Quelles ont été tes motivations et ton parcours pour faire ce métier ?

Plus qu’un métier, je le considère comme une passion qui m’a permis d’être en contact avec les chevaux et d’évoluer en pleine nature. Ma motivation réside avant tout dans l’aspect relationnel du métier, le contact humain que génèrent nos missions auprès du grand public. Enfin, profondément ancrée en moi, j’ai cette volonté de faire respecter les règlementations en vigueur aux usagers.
Concernant mon parcours, il est purement « équestre ». Et dans cette spécialité, seules technicité et expérience comptent ! J’ai commencé l’équitation dès l’âge de 6 ans, pour ensuite pratiquer le saut d’obstacles en écuries de compétition.
Puis, j’ai intégré le régiment de cavalerie de la Garde républicaine de Paris en tant que gendarme auxiliaire, où je suis resté deux années. J’ai enchaîné sur l’Armée de Terre en tant que cavalier de manège au Centre Sportif d’Équitation Militaire de Fontainebleau, pendant 3 ans, avant de rejoindre Île-de-France Nature.

Pourquoi avoir choisi Île-de-France Nature ?

Une structure qui protège et aménage les espaces naturels d’Île-de-France, c’est plutôt louable, non ? Et puis, quoi de mieux qu’un élément naturel – le cheval – dans un milieu naturel ?
Je travaille pour l’intérêt général, avec le souci permanent d’améliorer le cadre de vie des Franciliens. Un vrai moteur au quotidien !
Île-de-France Nature m’a également offert des perspectives d’évolution : j’ai d’abord été garde équestre pendant plus de 8 ans avant d’être nommé au poste de responsable de la brigade équestre.

Quelles sont tes principales missions au quotidien ?

Mes missions portent essentiellement sur la surveillance à cheval des forêts régionales, ainsi que l’accueil du public et la sécurité. Je gère une équipe de six cavaliers permanents  – et autant de chevaux – ainsi que la planification des tournées de surveillance sur nos sites.
Le cheval s’avère être un excellent vecteur de communication : les promeneurs sont attirés par l’animal et viennent facilement engager la conversation. Notre rôle de pédagogues s’en trouve facilité, notamment pour les messages liés à la sensibilisation à l’environnement et la limitation des incivilités. La posture à cheval plutôt « dominante » incite au respect en cas d’intervention plus répressive. Nous disposons d’une brigade VTT qui remplit des missions proches… mais les usagers sont rarement enclins à venir caresser un vélo !En résumé, nous sommes un point de contact privilégié entre Île-de-France Nature et les usagers des espaces naturels franciliens. Ceux-ci se sentent en sécurité et rassurés par notre présence !

Philippe entouré de ses fidèles destriers dans les écuries de la forêt régionale de Bondy © Île-de-France Nature / Hellio – Van Ingen